Ce rassemblement symbolique a attiré de nombreux participants, notamment des historiens, des intellectuels, des professeurs et des étudiants. Photo Jean-Michel Khadige
À l’invitation du Comité de commémoration de la famine, une cérémonie de recueillement s’est déroulée sur la place de la Famine à Beyrouth, en face de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph (FLSH), le 2 mai. Ce rassemblement symbolique a attiré de nombreux participants, notamment des historiens, des intellectuels, des professeurs et des étudiants des universités libanaises, dont l’Université libanaise, l’Université Saint-Joseph et l’Université Saint-Esprit de Kaslik. Le gouverneur de Beyrouth, le juge Marwan Abboud, qui a pris part au rassemblement, a loué l’initiative du comité, encourageant la continuité de ses activités pour honorer les sacrifices des ancêtres et contribuer à l’édification d’une identité nationale stable. Les professeurs Issam Khalifé et Kassem Samad ont également prononcé des discours mettant en lumière l’importance de cet événement et évoquant les défis auxquels les Libanais sont confrontés aujourd’hui. Le professeur Christian Taoutel, chef du département d’histoire et de relations internationales de la FLSH, a, quant à lui, retracé l’histoire de la création de la place de la Famine et du mémorial en 2016, une collaboration entre l’USJ, la ville de Beyrouth et la Banque du Liban.
