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Le secrétaire d'Etat britannique au Climat Graham Stuart devant le numéro 10 de Downing Street à Londres, le 18 octobre 2022. REUTERS/Henry Nicholls/File Photo
Le secrétaire d'Etat britannique au Climat Graham Stuart a quitté la COP28 pour voter mardi sur le projet de loi du gouvernement de Rishi Sunak visant à expulser des clandestins au Rwanda, s'attirant de sévères critiques d'ONG.
M. Stuart a été remplacé à Dubaï, où les négociations s'étendent au delà de l'échéance fixée pour parvenir à un accord, par un autre secrétaire d'Etat, Richard Benyon, selon Londres.
Graham Stuart « retournera à la COP », a déclaré le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak. Il est « rentré au Royaume-Uni pour être présent au Parlement dans son rôle de député », a déclaré le porte-parole.
La Chambre des Communes doit voter mardi soir sur une nouvelle mouture du projet visant à expulser des migrants clandestins vers le Rwanda, mesure phare et hautement controversée de la politique du gouvernement conservateur en matière d'immigration.
Le gouvernement de Rishi Sunak est déjà accusé de négliger les questions environnementales et a reculé récemment sur certains engagements pris précédemment dans le cadre de la lutte contre le réchauffement.
Le porte-parole du chef du gouvernement a assuré qu'il y aurait « une pleine représentation officielle sur le terrain au sommet » à Dubaï.
Graham Stuart « continuera à mener les négociations au niveau ministériel » et « toute décision finale sera prise en accord avec lui », a ajouté cette source.
« Si c'est vrai, c'est une déréliction scandaleuse de leadership au point le plus critique de cette conférence », a réagi dans un communiqué Rebecca Newsom, de Greenpeace Royaume-Uni.
« C'est le moment où nous avons besoin de voir des engagements politiques audacieux pour résoudre le blocage sur le texte », a-t-elle ajouté, « le monde regarde, et l'échec du gouvernement conservateur à prendre l'initiative à la COP28 est de plus en plus visible ».
Tommy Vickerstaff, de l'ONG 350.org, a quant à lui jugé « franchement dégoûtant mais pas surprenant » que le secrétaire d'Etat s'absente de la COP28 « à ce moment crucial ».
« L'expression +l'Histoire jugera+ peut sembler heureuse ici, mais le public britannique le fait déjà », a-t-il ajouté.
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