L'entrée de Sciences Po Paris, le 15 janvier 2009. Photo Franck Fife/AFP
Le directeur de Sciences Po Paris, entendu récemment par la police dans une affaire de violences conjugales, a "proposé" lundi sa "mise en retrait provisoire", dans un message adressé à toute cette école considérée comme une des pépinières de l'élite française.
Mathias Vicherat et son ex-compagne Anissa Bonnefont, qui s'accusaient réciproquement de violences conjugales, ont été placés en garde à vue le 3 décembre avant d'être remis en liberté le lendemain. Une enquête préliminaire a été ordonnée par le parquet de Paris.
Dans le message adressé lundi à la communauté de Sciences Po et transmis à l'AFP, M. Vicherat répète qu'il "conteste les actes de violence qui ont été rapportés par la presse et sur les réseaux sociaux". Il propose d'être mis "provisoirement en retrait" de ses fonctions par la fondation qui chapeaute l'établissement, suivant des modalités à définir par cette dernière.
"Jamais et en aucune circonstance, je n'ai commis de tels actes. Je veux souligner qu’à l’issue de nos gardes à vue, aucune plainte n’a été déposée, nulle mesure de contrôle judiciaire ou d’éloignement n’a été prise", poursuit-il. Des étudiants de Sciences Po ont occupé le bâtiment historique de cet établissement d'enseignement supérieur la semaine dernière, pour demander la démission de leur directeur.
Le directeur de Sciences Po Paris, entendu récemment par la police dans une affaire de violences conjugales, a "proposé" lundi sa "mise en retrait provisoire", dans un message adressé à toute cette école considérée comme une des pépinières de l'élite française.
Mathias Vicherat et son ex-compagne Anissa Bonnefont, qui s'accusaient...
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