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Dernières Infos - Gaza

Les efforts "se poursuivent" en vue d'une trêve, selon le Qatar

Des secouristes inspectent un bâtiment endommagé à Khan Younès, le 10 décembre 2023. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

Les efforts de médiation en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza se poursuivent en dépit des bombardements israéliens incessants qui « réduisent les possibilités », a affirmé dimanche le Premier ministre du Qatar. « Nos efforts, déployés par l'Etat du Qatar conjointement avec nos partenaires, se poursuivent. Nous n'abandonnerons pas », a assuré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors du Forum de Doha.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées. Les bombardements israéliens menés en représailles sur la bande de Gaza ont fait plus de 17.700 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le Qatar a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à une trêve de sept jours fin novembre, au cours de laquelle des dizaines d'otages israéliens ont été échangés contre des prisonniers palestiniens, jusqu'à la reprise des combats le 1er décembre.

Les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël dans cette guerre, ont mis vendredi leur veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu.

« Nous allons continuer, nous sommes déterminés à faire libérer les otages, mais nous sommes également déterminés à arrêter la guerre », a encore dit le Premier ministre qatari. Mais, a-t-il concédé, « nous ne voyons pas la même volonté de la part des deux parties » et « la poursuite des bombardements réduit nos possibilités ».

« Paralysie » de l'ONU

S'exprimant avant lui lors du même évènement, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déploré la « paralysie » des Nations unies face à la guerre, disant regretter que le Conseil de sécurité n'ait pas voté en faveur d'un cessez-le-feu.

M. Guterres a estimé que le Conseil de sécurité était « paralysé par des divisions géostratégiques », compromettant sa capacité à trouver des solutions à la guerre. « L'autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises » par sa réponse tardive au conflit, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto américain, a-t-il déploré. « J'ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (...) malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire », a encore regretté M. Guterres.

« Je peux promettre que je ne renoncerai pas », a-t-il ajouté, alertant sur « un risque grave d'effondrement du système humanitaire ».

Dans une allocation virtuelle, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part déclaré que Moscou avait condamné l'attaque du Hamas du 7 octobre, mais que « nous ne pensons pas qu'il soit acceptable d'utiliser cet événement pour infliger une punition collective à des millions de Palestiniens ».

Participant également au Forum de Doha, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé que les Etats-Unis devraient être « tenus responsables » de la mort de civils à Gaza, après leur veto.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Aymane Safadi, a lui accusé Israël d'entraîner la région « plus profondément dans l'océan de la mort ». « Israël pense simplement qu'il peut le faire, qu'il n'a pas de comptes à rendre », a-t-il affirmé. 

Les efforts de médiation en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza se poursuivent en dépit des bombardements israéliens incessants qui « réduisent les possibilités », a affirmé dimanche le Premier ministre du Qatar. « Nos efforts, déployés par l'Etat du Qatar conjointement avec nos partenaires, se poursuivent. Nous n'abandonnerons...