Des personnes se tiennent à l'extérieur du service des urgences de l'hôpital Al-shifa dans la ville de Gaza le 10 novembre 2023, alors que des combats se déroulent entre Israël et le Hamas. Khader Al-AZOUN/AFP
Depuis vendredi, de nombreux témoignages recueillis par l'AFP ou rapportés par les organisations internationales font état d'une intensification des combats autour cet établissement du nord de la bande de Gaza dans lequel, outre les patients, sont réfugiés des milliers de civils. "Le Hamas ment sur ce qui se passe dans les hôpitaux", a affirmé M. Hagari. "Hier, il s'est empressé de nous accuser d'être responsables de l'attaque contre l'hôpital al-Chifa. Nous avons vérifié nos systèmes et nous avons constaté qu'il s'agissait d'une roquette mal tirée appartenant à des organisations terroristes de la bande de Gaza", a déclaré le responsable.
Il a réaffirmé qu'il existait "un passage défini pour sortir et entrer du côté est de l'hôpital". Selon lui, un autre établissement hospitalier de Gaza, l'hôpital pédiatrique Rantisi, "a été évacué" car "un terroriste qui retenait en otage un millier de Gazaouis" a été éliminé.
Au 36e jour de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, 20 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza sont "hors service" selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Des explosions et des échanges de tirs nourris à Gaza-ville, dans le nord de ce territoire palestinien de quelque 360 km2 contrôlé par le Hamas depuis 2007, sont visibles sur des images de l'AFP.
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