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Moyen-Orient - Le Point

Israël, Gaza, Liban : le point, ce vendredi, à 18h15


Israël, Gaza, Liban : le point, ce vendredi, à 18h15

Le système de défense israélien Dôme de fer interceptant des roquettes tirées depuis la bande de Gaza, le 19 octobre 2023. REUTERS/Amir Cohen

-Dans le nord d'Israël, les soldats israéliens sont partout, se préparant à l'éventualité d'un second front, après la recrudescence des échanges de tirs à la frontière entre Israël et le Hezbollah. Mesure rarissime, les autorités ont annoncé vendredi l'évacuation de Kiryat Shmona, ville limitrophe de la frontière libanaise qui compte environ 25.000 habitants dont beaucoup sont déjà partis.
Depuis midi vendredi, des échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont lieu au niveau de la frontière.
Vendredi, les Pays-Bas, la Russie et la Belgique ont émis des recommandations exhortant leurs ressortissants à ne pas se rendre au Liban ou à le quitter s'il s'y trouvent.
Dans ce contexte, le PDG de la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines (MEA), Mohammad el-Hout, a annoncé vendredi que la MEA réduira « de de plus de moitié » le nombre de ses vols suite à des modifications de la couverture d'assurance.

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Les deux otages du Hamas libérées sont arrivées en Israël, les échanges de tirs au Liban-Sud se sont poursuivis dans la soirée : Jour 14 de la guerre Hamas - Israël

-Vendredi à 18h30, l’on attendait toujours la réouverture du passage de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Egypte. C’est par ce point que doit entrer à Gaza l’aide internationale attendue désespérément par les Palestiniens de ce petit territoire assiégé et privé de tout, au 14e jour de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien.
Martin Griffiths, chargé des situations humanitaires d'urgence à l'ONU, a déclaré vendredi que « la première cargaison était censée arriver demain (samedi) au plus tôt ».
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est rendu sur place vendredi pour faciliter ce passage qu'il a souhaité le plus rapide possible. « Ces camions ne sont pas seulement des camions, (...), ils représentent la différence entre la vie et la mort pour tellement de monde à Gaza », a déclaré M. Guterres.

-Israël refuse d'ouvrir ses passages frontaliers avec Gaza. Mais les Etats-Unis sont parvenus à convaincre le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, de donner son feu vert à l'envoi d'aide depuis l'Egypte, via le passage de Rafah. Israël a précisé qu'il s'assurerait que l'aide ne parvienne pas au Hamas mais seulement aux « civils » du « sud de la bande de Gaza ».
A Genève, le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la Sante (OMS) a qualifié de « goutte d'eau dans l'océan des besoins » l'accord conclu par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte pour autoriser l'entrée de 20 camions. « Il faudrait 2.000 camions », a déclaré Michael Ryan.

-Sur le plan diplomatique, l'Égypte sera hôte samedi d'un sommet sur la question palestinienne auquel participeront plusieurs chefs d'État ou de gouvernement, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi Abdallah II de Jordanie, deux acteurs clés du Moyen-Orient, ont averti que le conflit pourrait s'étendre et condamné ce qu'ils ont qualifié de « punition collective » pour les habitants de Gaza.

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-De fait, Israël se prépare toujours à une offensive terrestre à Gaza. Vêtu d'un gilet pare-balles, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rendu visite aux troupes en première ligne près de Gaza, les exhortant à « se battre comme des lions » et à « gagner avec toute la force nécessaire ». « Vous voyez maintenant Gaza de loin, bientôt vous verrez Gaza de l'intérieur », a renchéri jeudi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, lors d'une inspection des troupes stationnées près de Gaza.
Cette escalade militaire risque d'être « tout simplement catastrophique », a averti vendredi le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

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-Après un voyage éclair en Israël mercredi, le président américain, Joe Biden, espère écarter la possibilité d'une extension du conflit au Moyen-Orient.
Les Etats-Unis ont déjà déployé deux porte-avions en Méditerranée orientale, afin de dissuader l'Iran ou le Hezbollah, tous deux alliés du Hamas, de s'impliquer dans le conflit.
Un destroyer américain « opérant dans le nord de la mer Rouge » a abattu jeudi trois missiles sol-sol et plusieurs drones « se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël » et lancés par les rebelles Houthis au Yémen, a annoncé le Pentagone.

-Enfin, du Caire à Bagdad en passant par Tunis et Beyrouth, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi dans les capitales arabes en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.
Une manifestation de solidarité avec la Palestine a rassemblé au moins 2.000 personnes dans le centre de Moucharrafié, dans la banlieue sud de Beyrouth. Certains des manifestants brandissaient des drapeaux du Hezbollah ou de Amal.

-Dans le nord d'Israël, les soldats israéliens sont partout, se préparant à l'éventualité d'un second front, après la recrudescence des échanges de tirs à la frontière entre Israël et le Hezbollah. Mesure rarissime, les autorités ont annoncé vendredi l'évacuation de Kiryat Shmona, ville limitrophe de la frontière libanaise qui compte environ 25.000 habitants dont beaucoup sont...
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