Les deux otages du Hamas libérées sont arrivées en Israël, les échanges de tirs au Liban-Sud se sont poursuivis dans la soirée : Jour 14 de la guerre Hamas - Israël

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L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.

Le gouvernement israélien a annoncé vendredi soir que les deux otages américaines dont le Hamas avait annoncé la libération plus tôt dans la journée étaient bien arrivées en Israël, selon l'AFP.

La Middle East Airlines (MEA) a publié dans un communiqué vendredi soir la nouvelle grille de ses vols prévus ce week end au départ et à l’arrivée de l’aéroport international de Beyrouth, après avoir annoncé devoir réduire drastiquement leur fréquence en raison des tensions régionales liées à la guerre entre le Hamas et Israël, et de ses débordements au Liban.

La compagnie aérienne nationale a notamment annulé 8 vols samedi, dont 1 au départ de Beyrouth (ME 313 en direction d’Amman) et 7 qui étaient attendus dans la capitale, et venus de respectivement Paris (ME230), Londres (ME204), Amman (ME313), Kuwait City (ME403), Riyad (ME423), Dubaï (ME429) et Doha (ME 435).

Israël a demandé à l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) d'évacuer cinq de ses écoles à Gaza, a rapporté Al-Arabiya vendredi. Une demande qui sous-entend que les installations de l'organisation ne sont « plus sûres », a indiqué l'agence, citée par la chaîne saoudienne, alors que l'armée israélienne mulitplie les bombardements meutriers depuis le début de sa guerre contre le Hamas.

L'armée israélienne a aussi bombardé les abords de Alma el-Chaab, Dhayra et Aïta el-Chaab au Liban-Sud, rapporte l'Agence nationale d'information.

Un nouveau bombardement israélien a visé les abords des villages de Ramiyé, Aïta el-Chaab et Rmeich, dans le caza de Bint Jbeil, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), à l'issue d'une journée où les échanges de tirs se sont succédés de part et d'autre de la frontière entre le Liban et Israël.

De son côté, le Hezbollah a publié un nouveau communiqué pour annoncer avoir pris pour cible une force d’infanterie israélienne près de la caserne de Branit "à l'aide de missiles appropriés, faisant des victimes, entre morts et blessés". Cette attaque intervient après qu'un membre d'une équipe de journalistes a été tué la veille dans la localité avoisinante de Ibad par un tir israélien, indique le parti chiite dans un communiqué.

Un nouvel échange de tirs a eu lieu en début de soirée à la frontière libano-israélienne. L'armée israélienne dit avoir tué une « unité terroriste » au Liban, le Hezbollah revendique deux nouvelles attaques. Voici les informations disponibles à l'heure actuelle :

- Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré que 30 roquettes ont été tirées en direction du Mont Dov et que l'armée israélienne a riposté en attaquant et en tuant une « unité terroriste » au Liban, rapporte le Haaretz. Du côté israélien, les roquettes n'ont pas fait de victimes, affirme Hagari.

- De son côté, le Hezbollah a annoncé avoir ciblé le site Hermon en utilisant des « missiles guidés et des armes aadaptées » à ce type d'opération. Le groupe chiite affirme aussi avoir visé rassemblement de soldats israéliens dans la caserne de Honin (Ramim), et « fait des victimes ».

- L'Agence nationale d'information (Ani, officielle), rapporte que l'armée israélienne a bombardé la colline de Awaida à Kfar kila et la périphérie Houla.

- De plus, selon un correspondant d'al-Mayadeen, l'artillerie de l'armée israélienne a ciblé pour la première fois vendredi la périphérie de la ville de Beit Lif, au Liban-Sud.

Contactés par L'Orient-Le Jour, le porte-parole de la FINUL et le bureau de presse du Hezbollah n'étaient pas disponibles dans l'immédiat.

Amnesty International a annoncé dans un long communiqué diffusé vendredi avoir des informations « sur des attaques israéliennes illégales, y compris des attaques indiscriminées, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles et qui doivent faire l'objet d'une enquête en tant que crimes de guerre » .

L’ONG appelle la communauté internationale à « agir maintenant pour éviter que Gaza ne devienne un « cimetière géant ». 

Le « Sommet pour la paix » au Proche Orient se tiendra samedi au Caire, alors que la guerre entre le Hamas et Israël bat son plein depuis le 7 octobre, faisant des milliers de morts.

Initialement intitulée « sommet régional et international sur l'avenir de la cause palestinienne », cette conférence avait été proposée dimanche dernier par les autorités égyptiennes, peu avant l'arrivée au Caire du secrétaire d'État américain Antony Blinken dans le cadre d'une tournée régionale.

Selon la liste dressée par Reuters, au moins 18 chefs d’État ou hauts responsables sont attendus. Les poids lourds comme les États-Unis, la Chine ou la Russie, tout comme Israël ou des responsables du Hamas, ne participeront pas non au sommet.

Parmi les dirigeants et représentants de pays arabes seront notamment présents : le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi ; le président palestinien Mahmoud Abbas ; le roi de Jordanie Abdallah II ; le roi de Bahreïn Hamad ben Issa al-Khalifa ; le prince héritier koweïtien Cheikh Meshal al-Ahmad al-Sabah et l'émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Côté européen, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se retrouvera aux côtés du président chypriote Nikos Christodoulides, du président du Conseil européen Charles Michel, du secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères James Cleverly, de la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, de la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le président sud-africain Cyril Ramaphosae, le ministre japonais des Affaires étrangères Yoko Kamikawa et son homogue norvégien Espen Barth Eide prendront également part à la conférence.

Selon des médias égyptiens, les organisateurs du sommet s'attendraient également à la participation de l'Arabie saoudite et de la Turquie. Une information qui n'a pas été confirmée par la liste publiée par Reuters.

Le président américian Joe Biden « pense » que des premiers camions d'aide entreront à Gaza « dans les prochaines 24 à 48 heures », rapporte l'AFP.

Le Hamas affirme avoir libéré une Américaine et sa fille qui étaient retenues en otage à Gaza, dans le cadre de négociations parainnées par le Qatar, selon l'AFP et Reuters.

Deux avions de combat ont survolé la mer, au-dessus du Liban, vendredi, selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, qui a assisté à la scène.

Ces avions ont été rejoints par deux autres et se sont dirigés vers Beyrouth, en passant par Saïda, avant de faire demi-tour. L'Agence nationale d’information (Ani, officielle), confirme qu’il s’agit d’avions israéliens.

Un nouvel échange de tirs a eu lieu en début de soirée dans la région de Marjeyoun, dans le Sud-Est du Liban.

Selon des médias locaux, des tirs d’artillerie ont été lancés aux abords de la localité de Mays el-Jabal, au Liban-Sud, près de l'hôpital gouvernemental de la région. Des roquettes ont également été tirées en direction de la vallée de Khiam.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), un drone israélien a bombardé les abords du village de Qolayaa, une zone connue sous le nom de Hoch, à l'aide de cinq roquettes. Une chaîne Télégram proche du Hezbollah rapporte de son côté que dix roquettes ont été lancées en direction des abords du village de Bourj al-Moulouk et et Qolayaa. La MTV indique que la localité Hoch a été ciblée par six roquettes israéliennes après que deux autres projectiles de ce type ont été lancées depuis cette zone vers Israël.

Selon des médias israéliens, des sirènes d'alarme retentissent au niveau la localité de Metula.

L'AFP a enfin indiqué l'armée israélienne a annoncé son intention d'évacuer vendredi la ville de Kiryat Shmona, dans le nord du pays.

« Le Liban ne doit pas être entraîné dans un conflit régional », a déclaré le conseiller principal de la défense britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (DSAME), le maréchal de l'air Martin Sampson, à l'issue de sa visite de deux jours au Liban, selon un communiqué de l'ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth.

Martin Sampson a rencontré le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise, ainsi que le Premier ministre sortant Nagib Mikati. Au cours de ces entretiens, il a réaffirmé le soutien inconditionnel du Royaume-Uni au peuple libanais et à l'armée libanaise. Lors d'un appel téléphonique avec le général Aroldo Lázaro, chef de mission de la FINUL, le maréchal Sampson a exprimé le soutien du Royaume-Uni à la FINUL et à son rôle essentiel dans le maintien de la paix et de la stabilité. À la base aérienne de Hamat, il s'est informé des diverses activités de formation militaire du Royaume-Uni au Liban.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de sa tournée régionale, comprenant l'Égypte et la Jordanie, visant à rassurer les partenaires du Royaume-Uni dans la région, y compris le Liban, et à leur témoigner son soutien, ajoute le communiqué de l'ambassade.

Photo : la recontre entre le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise et le conseiller principal de la défense britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (DSAME), le maréchal de l'air Martin Sampson.

Le conseiller principal de la défense britannique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, le maréchal de l'air Martin Sampson et le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise. Photo diffusée par l'armée libanaise

Le bilan des victimes françaises tuées dans les attaques du Hamas contre Israël s'est de nouveau alourdi avec un total de 30 morts et toujours sept disparus, a annoncé vendredi une source diplomatique citée par l'AFP.

Du Caire à Bagdad en passant par Tunis, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi dans les capitales arabes en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, bombardée par Israëkl depuis le début de la guerre entre l'État hébreu et le Hamas, selon l'AFP et d'autres agences de presse.

Un manifestant brûle un drapeau israélien et une poupée à l'effigie du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, lors d'un rassemblement vendredi à Istanbul. Photo Bulent KILIC/AFP

La Maison Blanche demande au Congrès de débloquer 14,3 milliards de dollars d’assistance à Israël, dans le cadre d’une « aide d’urgence », ont rapporté plusieurs agences de presse – dont Reuters - et médias israéliens.

Ce montant s’inscrit dans une enveloppe plus globale de 105 milliards de dollars, dont une partie est également destinée à aider l’Ukraine, qui est en guerre avec la Russie depuis plus d’un an et demi.

Les 14,3 milliards destinés à Israël, qui doivent en grande partie permettre à son armée de renforcer ses capacités militaires dans le domaine aérien et de défense anti-missile. Ce budget exceptionnel est trois fois plus important que l’aide que les États-Unis versent chaque année à l’État hébreu en temps normal. Les 105 milliards doivent être approuvés par le Congrès, dont la chambre basse, celle des représentants, n’avait toujours pas remplacé son président depuis l’éviction du Républicain Kevin McCarthy.

« Nous ne sommes pas neutres mais au cœur de la bataille. Pendant que nous sommes rassemblés ici pour afficher notre soutien et solidarité avec nos frères palestiniens, des hommes se préparent à accomplir leur devoir », a affirmé le député du Hezbollah Ali Ammar lors d'un discours prononcé au cours de la manifestation en soutien de la Palestine organisée dans la banlieue sud de Beyrouth. Cette manifestation a été organisée à l’appel des partis chiite Amal et Hezbollah.

« Il nous est demandé durant cette période d'être prêts à recevoir des ordres », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « A Hassan Nasrallah nous disons : Nous sommes à votre disposition ».

Le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, ne s’est toujours pas exprimé en public depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. 

La manifestation qui était programmée pour 16h30 s'est terminée un peu avant 18h.

Le député du Hezbollah Ali Ammar lors d'un discours prononcé dans la banlieue sud de Beyrouth. Photo Mohammad Yassine

Le Hezbollah revendique, dans un nouveau communiqué, une attaque menée plus tôt dans la journée contre la position Assi « avec des missiles guidés et des armes appropriées ».

Les événements sécuritaires provoqués par le débordement de la guerre entre le Hamas et Israël à la frontière avec le Liban ont fait exploser les locations de logements dans le Chouf, le Metn et le Mont-Liban. En effet, les habitants du Liban-Sud et de la Békaa louent en masse dans les régions sûres. Philippe Hage Boutros vous en parle.

« Nous voulons la guerre, et nous voulons dire au monde entier qu'il n'y a pas de pays qui s'appelle Israël. Il y a la Palestine. Ils doivent cesser de bombarder les habitants de Gaza », confie Mohammad Ali, présent à une manifestation pro-palestinienne dans la banlieue sud de Beyrouth, drapeau du mouvement Amal à la main.

« Je n'ai pas pu dormir, quand j’ai appris la nouvelle concernant l'hôpital de Gaza. Je suis en colère », raconte-t-il à notre journaliste sur place, Olivia le Poidevin.

« Nous disons au monde entier que nous sommes là et que nous sommes forts. Nous disons à Israël et à l'Amérique qu’ils ne pourront pas nous battre », ajoute-t-il.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerboc, a appelé à « préserver, le plus possible, le Liban face au conflit » à Gaza, lors d’un entretien avec le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, selon un communiqué publié par le Grand sérail. Le chef du gouvernement libanais a demandé, pour sa part, « de faire pression sur Israël pour arrêter ses hostilités au Liban et aboutir à un cessez-le-feu à Gaza ».

Plusieurs médias rapportent vendredi après-midi des échanges de tirs à la frontière libano-israélienne.

Douze missiles guidés ont été lancés en direction du site israélien de Rouaisat al-Alam, en face de la ville libanaise de Kfarchouba, rapporte un correspondant d'al-Jazeera. Des explosions ont été entendues près d'un site militaire israélien en face de Rmeich, rapporte la MTV. Selon LBCI, des affrontements ont éclaté dans les environs des localités de Rmeich et de Yaroun après une attaque du Hezbollah contre un site israélien. Selon cette même chaîne, Israël a bombardé les environs des villes de Kfarchouba, Bastra, Chanouh, Halta, Marouahin et Habbarieh.

Simultanément, des alarmes à roquettes ont retenti en Haute Galilée, dans le nord d'Israël, selon le Haaretz.

L'Orient-Le Jour a contacté un porte-parole du Hezbollah qui n'a pas commenté les derniers échanges de tirs.

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Une manifestation de solidarité avec la Palestine a rassemblé au moins 2.000 personnes dans le centre de Moucharrafié, dans la banlieue sud de Beyrouth, rapporte notre journaliste sur place, Olivia Le Poidevin. Des participants de tous âges sont présents, et certains arborent des drapeaux du Hezbollah et du parti Amal.

Photo : Olivia Le Poidevin

Urgent : le Hezbollah revendique des frappes de missiles guidés sur « des positions israéliennes dans les fermes de Chebaa occupées » ainsi que sur cinq localités israéliennes spécifiques : Ramsa, Zebdine, Radar, Rouaisat el-Corn et Rouaisat el-Alm.

Le ministre sortant libanais des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a rencontré son homologue allemande Annalena Baerbock à Beyrouth vendredi, a rapporté l'Agence nationale d’information (Ani, officielle).

Au sujet de la guerre entre le Hamas et Israël, le ministre a déclaré au cours de la réunion que « la solution des deux États est la voie à suivre ». Le Liban compte sur l'influence de l'Allemagne en Europe et dans le monde (...) pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et permettre aux convois d’aide d'entrer dans la bande (de Gaza) », a-t-il ajouté.

Abdallah Bou Habib a également averti que « les répercussions de ce conflit ne concernent pas seulement la sécurité de notre région, mais aussi celle de l'Europe en particulier et du monde en général ».

Selon l’Ani, Mme Baerbock rencontre actuellement le Premier ministre sortant, Nagib Mikati.

Les événements sécuritaires provoqués par le débordement de la guerre entre le Hamas et Israël à la frontière avec le Liban font exploser les locations de logements dans certaines régions considérées plus sûres. Le point ici.

URGENT : L'armée israélienne bombarde les environs de la localité de Maïss al-Jabal et de Blida, au Liban-sud, rapporte la chaîne locale LBCI.

Le Haaretz israélien rapporte de son côté que des missiles antichar et des obus de mortier ont été tirés vers le mont Dov dans le nord d'Israël.

URGENT : La Belgique et la Russie s'ajoutent à la liste des pays exhortant leurs ressortissants à ne pas se rendre au Liban ou à le quitter s'il s'y trouvent.

La Belgique demande à ses ressortissants de "quitter le Liban aussi vite que possible", en raison de "l'imprévisibilité de la situation", dans un message posté sur son site internet vendredi.

"L’ambassade de Belgique à Beyrouth suit de près la situation en Israël et à Gaza, et son impact possible sur le Liban", précise le message. Le texte cite plusieurs lieux au Liban où tout déplacement est déconseillé. "Il est également recommandé d’éviter les zones proches des camps de réfugiés palestiniens", ajoute le message, exhortant les ressortissants à éviter les rassemblements et manifestations.

Quant à Moscou, le ministère russe des Affaires étrangères "déconseille aux citoyens de se rendre en Israël, au Liban, en Jordanie et dans les territoires palestiniens", indique l'agence russe Tass citée par Reuters.

"Nous sommes attristés par l'escalade de la violence dont Gaza est témoin aujourd'hui et dont le prix est payé par des civils innocents", a déclaré le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, à l'ouverture d'un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) à Riyad, rapporte l'AFP. "Nous rejetons avec force toute attaque ciblant des civils", a-t-il ajouté, souhaitant un arrêt des hostilités.

Les dirigeants présents ont également appelé à la libération des otages aux mains du Hamas, au rétablissement des services de base et à l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza, dans un communiqué diffusé à l'issue du sommet.

URGENT : Le PDG de la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines (MEA), Mohammad el-Hout, a annoncé vendredi que la MEA réduira le nombre de ses vols suite à des modifications de la couverture d'assurance. "Nous allons réduire de plus de moitié les vols de la MEA", a annoncé Mohammad al-Hout, à l'aéroport international de Beyrouth. "A partir de dimanche, nous allons fonctionner avec environ huit avions sur un total de 22 appareils commerciaux", a-t-il ajouté. Il a souligné que cette décision était due aux craintes "des compagnies d'assurance" de voir le conflit s'étendre, et qui ont par conséquent augmenté leurs tarifs.

Cette annonce qui intervient alors qu'Israël et le Hamas sont en guerre et que le conflit a débordé au Liban-sud, où le Hezbollah et l'Etat hébreu échangent des tirs de roquettes qui ont fait plusieurs morts.

L'intégralité de cette information est à lire ici.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi depuis le point de passage de Rafah en Egypte, l'unique ouverture sur Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, au "passage rapide" de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

(Photo : REUTERS/Amr Abdallah Dalsh)

Gaza : 4.137 Palestiniens tués depuis le début de la guerre, selon le ministère de la santé du Hamas

URGENT : Des sirènes d'alarme retentissent au siège de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) à Naqoura, au Liban-Sud, confirme à L'Orient-Le Jour le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti.

"Cela arrive tous les jours", précise toutefois M. Tenenti. "On n'a entendu aucun bruit de bombardement dans la zone. Nous vous tiendrons au courant des développements".

La phase finale de la campagne à Gaza comprendra "la création d'un nouveau régime de sécurité" dans ce territoire palestinien, déclare le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, cité par le Haaretz.

Lors d'une réunion de la commission des affaires étrangères et de la défense, M. Gallant a affirmé : "Le 7 octobre est le jour qui a marqué le début du processus de destruction du Hamas". Il a ajouté que la guerre serait divisée en trois phases, la première étant "une campagne militaire par le feu et plus tard par des manœuvres tactiques, dont le but sera d'assassiner des agents et d'endommager les infrastructures" afin de détruire le Hamas.

Ensuite, les combats se poursuivront "à une intensité moindre". La phase finale de la campagne à Gaza comprendra "la création d'un nouveau régime de sécurité dans la bande de Gaza, la fin de la responsabilité d'Israël sur la vie dans la bande et la création d'une nouvelle réalité sécuritaire pour les citoyens d'Israël", a déclaré le ministre israélien de la défense.

L'armée israélienne a estimé vendredi dans un communiqué que "la majorité des otages" kidnappés par le Hamas durant son attaque du 7 octobre "sont vivants".

"Sur les quelque 200 otages qui se trouvent actuellement dans la bande de Gaza, plus de 20 d'entre eux sont des mineurs, entre 10 et 20 d'entre eux ont plus de 60 ans, la majorité des otages sont vivants", a indiqué le porte-parole dans le communiqué.

Manifestations au Liban : des centaines de personnes manifestent sur la place Al-Nour à Tripoli, au Liban-Nord, en solidarité avec Gaza contre le "génocide qu'Israël commet", selon le slogan d'une pancarte tenue par un participant.

Plus tôt dans la journée, des dizaines de personnes ont manifesté dans le centre-ville de Beyrouth contre la guerre israélienne à Gaza, ainsi qu'à Tarik Jdidé. Les manifestants ont brandi des drapeaux libanais et palestiniens et ont scandé "liberté, liberté".

Une autre manifestation, organisée par le mouvement Amal et le Hezbollah dans le quartier de Mcharafiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth, est prévue plus tard dans la journée à 16h30.

(Photo Hussam Chbaro)

URGENT : L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) indique que l'artillerie israélienne a bombardé "les environs des localités du secteur ouest" du Liban-Sud, ajoutant que des tirs de munitions au phosphore ont touché Hula et Maïss el-Jabal.

L'Ani ajoute que Israël a "visé les environs de la clôture barbelée" au niveau de la localité libanaise de Wadi Honein, près de Hula.

URGENT : Une frappe aérienne israélienne a ciblé vendredi trois membres du Hezbollah près de la frontière libanaise, annonce l'armée israélienne citée par Reuters.

"Trois terroristes du Hezbollah ont été repérés dans la zone frontalière avec le Liban. Des avions des forces de défense ont visé les terroristes", indique l'armée. "De plus, il y a peu de temps, des tireurs d'élite ont ouvert le feu sur des hommes armés qui ont été repérés opérant dans la zone frontalière avec le Liban."

Ces propos donnent à penser que les combattants du Hezbollah se trouvaient du côté israélien de la frontière, sans que cela ne soit clairement précisé.

URGENT : La compagnie aérienne nationale saoudienne a suspendu ses vols vers le Liban jusqu'à nouvel ordre, a déclaré vendredi un employé de la compagnie à L'Orient Today.

L'ambassade du sultanat d'Oman à Beyrouth appelle à son tour ses citoyens à quitter immédiatement le Liban.

"En raison des événements qui se déroulent dans la région, y compris dans les régions du sud de la République libanaise sœur, l'ambassade exhorte tous les citoyens omanais présents au Liban à rentrer immédiatement au pays", a déclaré l'ambassade sur X.

En image : Des travailleurs humanitaires donnent de l'aide humanitaire à des familles libanaises déplacées suite aux frappes israéliennes au Liban-Sud, à Tyr, le 19 octobre 2023. Photo Mahmoud ZAYYAT / AFP

Liban-sud: Des manifestants ont commencé à arriver sur la place des Martyrs à Saïda, pour participer à une manifestation de solidarité avec Gaza, organisée par le Hamas, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.

(Photo envoyée par noter correspondant)

Le président français, Emmanuel Macron, va s'entretenir vendredi par visioconférence avec des familles d'otages français retenus à Gaza, a annoncé l'Elysée.

URGENT : Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est arrivé vendredi au point de passage de Rafah, l'unique ouverture sur Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, pour préparer l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Si depuis des jours des avions du monde entier amènent de l'aide alimentaire ou médicale, aucun de ces chargements n'a jusqu'ici pu entrer à Gaza où le bilan des bombardements israéliens s'élève à plus de 3.700 morts incluant au moins 1.500 enfants, selon les autorités locales.

(Photo REUTERS/Amr Abdallah Dalsh)

URGENT : Le chef du conseil régional de Hermon dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban, indique qu'un "terroriste est certainement entré" dans un village non spécifié, et que des recherches sont en cours, selon le Haaretz.

URGENT : L'armée israélienne fait état d'informations sur "des tirs en direction de Margaliot", localité frontalière du Liban. "Les soldats effectuent des recherches dans la zone", poursuit l'armée israélienne dans un message sur X.

Le Haaretz fait également état d'une "fusillade dans un village à la frontière avec le Liban", sans préciser lequel.

La localité de Margaliot est située en face de Hula, au Liban, où une équipe de journalistes a été ciblée jeudi. Un membre de cette équipe, vraisemblablement un fixeur, a été tué.

Côté libanais, plusieurs médias locaux font état de tirs d'artillerie israéliens qui ont visé de localités du Liban-Sud. La chaîne LBCI rapporte des tirs d'artillerie israéliens près de Hula et Kfarchouba. Le média local En-Nachra et la MTV font état de tirs d'artillerie ayant visé la localité de Aïta el-Chaab.

Plus de 200 étudiants se sont rassemblés à l'Université américaine de Beyrouth (AUB) pour exprimer leur solidarité avec Gaza, rapporte la journaliste de L'Orient Today sur place Yara Malka.

"Les étudiants de l'AUB soutiennent la cause palestinienne et rappellent que cette cause n'est pas spécifiquement arabe ou religieuse, mais humanitaire. Tous les êtres humains doivent soutenir la cause palestinienne car elle concerne l'ensemble de l'humanité. En fin de compte, nous sommes le seul espoir des Palestiniens", lance un étudiant palestinien de 19 ans.

"La normalisation avec l'occupation israélienne est un acte dirigé contre les Palestiniens et le peuple arabe", déclare un autre jeune homme, portant un keffieh.

Les étudiants ont scandé "Libérez la Palestine", "Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre" et "Liberté, liberté pour la Palestine". Ou encore : "Salutations de Beyrouth au courage de Gaza".

(Photo Yara Malka)

En image : Des pêcheurs libanais et des travailleurs palestiniens brandissent des drapeaux de la Palestine lors d'une mobilisation contre le blocus maritime imposé à Gaza par Israël, à Saïda au Liban-Sud, le 20 octobre 2023. Photo Joseph Eid/AFP

URGENT : Dix-huit Palestiniens chrétiens ont été tués dans une frappe dans l'enceinte d'une église grecque-orthodoxe dans la bande de Gaza, rapporte un ministère gazaoui à Reuters. La déclaration impute les morts à "une frappe aérienne israélienne".

En image : Des femmes réagissent après des bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 octobre 2023. Photo MOHAMMED ABED / AFP

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna assistera au sommet prévu en Égypte samedi autour du conflit en cours entre le Hamas et Israël, déclare une source diplomatique française citée par Reuters.

Des sources diplomatiques ont déclaré qu'il y avait toujours une possibilité que le président Emmanuel Macron participe à ce sommet.

Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que "chaque fois que le Hezbollah tirera, nous répliquerons par des tirs", dans des propos cités par Reuters.

L'aide humanitaire internationale devrait pouvoir entrer dans la bande de Gaza "demain (samedi) ou dans ces eaux-là", déclare le responsable des situations d'urgence de l'ONU Martin Griffiths cité par l'AFP.

"Nous sommes en négociations approfondies et avancées avec toutes les parties concernées pour garantir qu'une opération d'aide à Gaza démarre le plus rapidement possible", poursuit M. Griffiths, cité par un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Genève.

Concernant le civil tué au Liban-sud jeudi soir par des tirs à la frontière avec Israël, le chef de la municipalité de Saadnayel (Békaa), Hussein Shoubassi, a déclaré vendredi à notre publication que la victime est un Palestinien de Bar Elias, dont la mère est originaire de Saadnayel.

L'armée libanaise a accusé les militaires israéliens d'avoir tué ce civil.

Une source au sein de l'armée libanaise a démenti les informations selon lesquelles la victime était palestinienne ou iranienne, affirmant qu'il s'agissait d'un Libanais. La source précise qu'il s'agissait d'un chauffeur ou d'un fixeur qui aidait les journalistes étrangers à s'orienter dans la région.

Malgré des conditions de travail extrêmement difficiles et le risque d’être pris pour cible, les reporters documentent sans relâche les événements qui frappent l’enclave. Clara Hage vous parle des journalistes gazaouis, derniers yeux de la guerre.

L'ambassade d'Ukraine au Liban recommande à ses citoyens ukrainiens de "s'abstenir de tout voyage au Liban jusqu'à ce que la situation sécuritaire se stabilise" et à ceux qui y sont de le quitter, dans un message publié sur son site internet, évoquant "la détérioration de la situation sécuritaire".

L'ambassade s'adresse aussi à ceux qui décident de rester au Liban : elle recommande "d'éviter les lieux de rassemblement de masse, de ne pas participer à des manifestations, de respecter strictement les mesures de sécurité et les règles de séjour des étrangers dans le pays, de se conformer aux les exigences légales des forces de l'ordre".

"Ne quittez pas votre lieu de résidence sauf en cas d'absolue nécessité", poursuit l'ambassade, qui liste plusieurs lieux précis du pays où les habitants devraient s'abstenir de voyager.

L'escalade militaire à Gaza est "catastrophique" pour les habitants, estime le haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU.

URGENT : Le gouvernement néerlandais a conseillé à ses citoyens, ce vendredi, de ne pas voyager au Liban et a également exhorté ceux qui se trouvent encore dans le pays "à quitter le Liban dès que possible". Cette recommandation rejoint celle d'autres pays européens qui ont émis des avis similaires pour leurs ressortissants.

"En raison des développements imprévisibles entre Israël et les territoires palestiniens, les tensions sont exacerbées au Liban", a ajouté le gouvernement dans un communiqué.

En image : Des militaires égyptiens à bord de camions à l'aéroport d'El-Arich, dans le Sinaï égyptien, où de l'aide humanitaire est stockée en attendant l'ouverture du point de passage de Rafah pour être acheminée vers la bande de Gaza, le 20 octobre 2023. Photo REUTERS/Amr Abdallah Dalsh

Treize Palestiniens ont été tués jeudi par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Nour Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon un bilan en hausse publié vendredi par le ministère palestinien de la Santé.

La veille, le ministère avait fait état de sept morts dans cette "attaque de l'occupation (Israël, ndlr) dans le camp de réfugiés de Nour Shams" ajoutant avoir été informé de la présence "d'autres martyrs qui n'ont pas pu être transférés par ambulance vers l'hôpital".

Cinq enfants figurent parmi ces treize morts, a ajouté le ministère. 

"À propos de paix, Monsieur le Président, l’absence de ce mot dans votre bouche, au lendemain du 7 octobre, nous a sidérés. Que cherchons-nous d’autre qu’elle au moment où la planète flirte avec le vide ?"

Découvrez la lettre ouverte de Dominique Eddé à Emmanuel Macron.

URGENT : L'armée israélienne a annoncé avoir "tué un saboteur à l'intérieur du territoire libanais" dans une frappe de drone. Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee ajoute, dans un message sur X, que l'armée "a attaqué plusieurs infrastructures du Hezbollah en réponse à des tirs de missiles depuis le Liban hier".

En image : Un jeune Palestinien marche dans les décombres d'une maison détruite par les frappes israéliennes à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 octobre 2023. Photo REUTERS/Mohammed Salem

Des blocs de béton installés par les Egyptiens après les bombardements d'Israël sur leur frontière avec Gaza assiégée ont été enlevés, a indiqué vendredi à l'AFP une source de sécurité égyptienne, semblant indiquer un passage prochain de l'aide humanitaire.

Le Hezbollah a condamné vendredi matin l'attaque qui a tué un civil au Liban-sud suite à de tirs en provenance d'Israël, déclarant que "l'ennemi sioniste poursuit sa politique criminelle en tuant des civils et des journalistes travaillant dans la zone frontalière". "La résistance islamique condamne le nouveau crime commis par les forces d'occupation près du point de Ibad, qui a entraîné la mort d'un civil", a déclaré le Hezbollah, sans donner plus de détails sur la victime.

Israël va évacuer la ville de Kyriat Shmona, à sa frontière avec le Liban sous haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vendredi l'armée israélienne.

Les autorités israéliennes "ont annoncé la mise en œuvre d'un plan pour évacuer les habitants" de cette ville d'environ 25.000 habitants "dans des maisons d'accueil financées par l'Etat", a indiqué l'armée dans un communiqué.

(Infographie : Guilhem Dorandeu)

En image : Un homme tient une pancarte demandant l'ouverture du passage de Rafah pour l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, du côté égyptien de ce point de passage, le 19 octobre 2023. Photo Kerolos Salah / AFP

Jeanine Jalkh, pour sa part, analyse les raisons derrière l'entrée de la Jamaa islamiya sur le front du Liban-Sud

Quelques conseils de lecture, avant que l'actualité ne s'emballe : Après des rumeurs concernant une évacuation du personnel de missions diplomatiques, de groupes médiatiques et de certaines entreprises internationales au Liban, faut-il vraiment s’inquiéter ? Layal Dagher fait le point.

9-Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas, en majorité des civils tués le 7 octobre lors de l'offensive du Hamas, selon les autorités israéliennes. D'après l'armée israélienne, environ 1.500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.

Le Hamas a enlevé 203 otages, selon un chiffre revu à la hausse jeudi.

Côté palestinien, 3.785 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, dont au moins 1.524 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

8-Lors d'un discours à la nation, jeudi, Joe Biden a indiqué qu'il allait demander dès vendredi au Congrès américain de financer "en urgence" une aide à Israël et à l'Ukraine, "nos partenaires essentiels". "C'est un investissement intelligent" qui apportera davantage de sécurité aux Américains "pour des générations", a ajouté le président américain.

7-Sur le plan diplomatique, plusieurs pays s'activent pour éviter un embrasement régional.
En visite jeudi en Israël, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé son soutien à ce pays mais a appelé à accélérer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Il s'est ensuite rendu en Arabie saoudite, où le prince héritier Mohammed ben Salmane a estimé que le fait de "cibler des civils" à Gaza était un crime "haineux", mettant en garde contre les "répercussions dangereuses" sur la sécurité de la région et au-delà.
Le président égyptien et le roi Abdallah II de Jordanie ont réclamé l'"arrêt immédiat" du conflit et accusé Israël d'infliger à la bande de Gaza une "punition collective" visant à "affamer" les Palestiniens et à les "forcer au déplacement".
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a, elle, entamé jeudi une nouvelle tournée au Proche-Orient.

6-La tension reste très forte également à la frontière libano-israélienne, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

L'armée libanaise a accusé Israël d'avoir tué jeudi un membre d'une « équipe de journalistes » à la frontière.
Jeudi, « une équipe de sept journalistes couvrant l'actualité (...) près du site d'al-Abad de l'ennemi israélien et de la ville (libanaise) de Houla, a été ciblée par des mitrailleuses » des forces israéliennes, « tuant une personne et blessant une autre », a déclaré l'armée libanaise dans un communiqué.
Des médias libanais ont affirmé que le groupe visé comprenait des journalistes iraniens. Une télévision d'Etat iranienne a ensuite déclaré que les journalistes iraniens étaient « vivants et en bonne santé », sans autre précision. Plus d'informations en cliquant ici

Le 14 octobre, un journaliste de Reuters avait été tué, et six autres blessés de l'AFP, de Reuters et d'Al-Jazeera dans le sud du Liban. Seize journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon leur syndicat

5-Mardi, le Hamas avait accusé Israël, qui a démenti, d'avoir bombardé l'hôpital Ahli Arab à Gaza. Cette frappe a fait au moins 471 morts, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.
D'après une note du renseignement américain dont l'AFP a pu consulter des extraits jeudi, le bilan se situe "probablement dans le bas d'une fourchette comprise entre 100 et 300" morts.
Cette synthèse transmise au Congrès affirme, ainsi que l'avait déclaré mercredi Joe Biden, qu'Israël "n'a probablement pas bombardé l'hôpital de la bande de Gaza".
Israël a affirmé avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe sur l'hôpital. Le Jihad islamique, comme le Hamas, a imputé la responsabilité de la frappe à Israël.

4-En Cisjordanie, autre territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 79 personnes ont été tuées depuis le début du conflit dans des affrontements avec les forces israéliennes ou des attaques par des colons, selon l'Ocha.

3-Israël, pour sa part, se prépare toujours à une offensive terrestre sur le nord de Gaza truffé de tunnels où le Hamas cache combattants et armes, et poursuit ses bombardements contre Gaza.
Des quartiers entiers y ont été rasés et se retrouvent sans eau, sans nourriture ni électricité, et plus d'un million de personnes ont été déplacées après le siège imposé par Israël le 9 octobre à la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.
Jeudi, l'armée israélienne a indiqué avoir mené en 24 heures des centaines de frappes aériennes visant selon elle des infrastructures du Hamas.
"Vous voyez maintenant Gaza de loin, bientôt vous verrez Gaza de l'intérieur", a déclaré jeudi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant lors d'une inspection des troupes stationnées près de Gaza, selon une vidéo postée sur X par la radio de l'armée.

Des roquettes ont également été tirées depuis l'enclave sur Israël, selon des journalistes de l'AFP.

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), les frappes aériennes israéliennes ont tué jeudi 20 personnes devant une boulangerie dans la ville de Gaza.

2-Le président américain, Joe Biden, en visite mercredi en Israël, avait affirmé avoir obtenu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière, un nombre totalement insuffisant selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Au terminal de Rafah, des Egyptiens ont réparé jeudi les dégâts des bombardements israéliens en vue du passage des camions d'aide, selon des témoins. Et des dizaines de personnes se sont rassemblées dans l'espoir de sa réouverture.

Voici ce qu'il faut savoir pour commencer la journée

1-Ce vendredi, les Palestiniens de Gaza espèrent l'arrivée de l'aide humanitaire, après plus de dix jours de siège par Israël. La chaîne égyptienne AlQahera News, proche du renseignement égyptien, a affirmé jeudi soir que le point de passage de Rafah, entre l'Egypte et la bande de Gaza, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël, ouvrirait vendredi.
Les convois d'aide humanitaire, qui attendent de se rendre dans cette enclave exiguë où vivent 2,4 millions de Palestiniens, sont bloqués depuis des jours à Rafah, alors que le conflit entre dans sa 14e journée.
"Nous avons besoin d'un accès sans entrave et de livrer notre aide vitale de façon sûre. Le temps presse", a appelé l'Unicef vendredi matin sur X.
Au Caire, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi pour "un accès humanitaire rapide et sans obstacle", appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".

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Nous reprenons notre couverture en direct de l'actualité liée à la situation à Gaza, en Israël et au Liban.