Le président américain Joe Biden a réfuté mercredi des informations selon lesquelles les États-Unis pourraient intervenir militairement si le Hezbollah déclenchait une guerre contre Israël.
Selon un article publié par le média Times of Israel, des responsables de l'administration Biden auraient récemment indiqué à Israël que l'armée américaine pourrait aider l'armée israélienne à combattre le Hezbollah, au cas où ce dernier déclencherait une guerre contre l'Etat hébreu.
Interrogé à bord de son avion, après avoir rencontré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, M. Biden a démenti : « Ce n'est pas vrai, cela n'a jamais été dit ».
La guerre entre le Hamas et Israël a éclaté le 7 octobre et s'est étendue au Liban-Sud, où des échanges de tirs limités entre le Hezbollah et les forces israéliennes ont lieu quotidiennement au niveau de la frontière, faisant planer la menace d'une guerre plus large.
Le Hamas et le Hezbollah sont tous deux soutenus par l'Iran, qui a mis en garde à plusieurs reprises contre un élargissement régional du conflit sur plusieurs fronts, notamment depuis le Liban, si les attaques israéliennes contre Gaza se poursuivent.
À propos de la guerre à Gaza, M. Biden a déclaré : « Si vous avez la possibilité d'atténuer la douleur, vous devez le faire, un point c'est tout. Et si vous ne le faites pas, vous allez perdre votre crédibilité dans le monde entier ».
Le président américain a ajouté que son pays était déterminé, ainsi qu'Israël, à évacuer des personnes de la bande de Gaza, sans donner plus de détails. De nombreux Américains d'origine palestinienne sont bloqués à Gaza depuis le début de la guerre, alors que l'enclave palestinienne est soumise à un blocus israélien depuis le début du conflit.
Washington a, par ailleurs, livré des munitions et déployé en Méditerranée orientale son porte-avions USS Gerald Ford, le plus gros navire de guerre du monde. « Un sérieux message adressé non seulement au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah », déclarait il y a quelques jours à l'AFP Eva Koulouriotis, experte indépendante du Moyen-Orient. Samedi, les Etats-Unis ont ordonné l'envoi sur zone d'un deuxième porte-avions, l'USS Eisenhower. Un déploiement qui augmente le nombre possible de sorties aériennes, soulignait, de son côté, Nick Brown, de la société de renseignement britannique Jane's. Les destroyers, croiseurs, sous-marins et autres navires de soutien des porte-avions apportent « un large panel de capacités », dont une défense aérienne profonde, des capacités de commandement et la surveillance de l'espace maritime, ajoute-t-il à l'AFP. En sus, l'USS Mount Whitney a quitté le 18 octobre son port d'attache de Gaeta, en Italie, pour, également, rejoindre la Méditerranée orientale.
Biden a tout compris et joue le jeu des hypocrites dans la région. Il dit ne pas vouloir intervenir tout comme l’Iran dit ne pas être l’instigateur de cette guerre. Biden attend maintenant leurs réactions pour leur montrer le contraire. Bien joué., enfin quelqu’un qui sait parler le langage des loubards de cette région.
12 h 59, le 20 octobre 2023