Nouveaux échanges de tirs au Liban-Sud ; "Il reste 24 heures d'eau, d'électricité et de carburant" à Gaza : Retour sur le jour X de la guerre Israël - Hamas

Nous vous remercions de nous avoir suivi tout au long de la journée.

L'équipe reste connectée aux éventuels développements majeurs de cette actualité, mais va prendre une petite pause afin de vous retrouver demain matin.

Blinken et Netanyahu ont depuis quitté le bunker et poursuivent leurs discussions au centre de commandement du ministère de La Défense israélienne, selon Miller. 

L'Europe va ouvrir un couloir aérien humanitaire vers la bande de Gaza, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen - selon AFP.

"Les Palestiniens à Gaza ont besoin d'aide humanitaire", c'est pourquoi "nous lançons un couloir humanitaire via l'Egypte. Les deux premiers vols vont partir cette semaines, et ils apporteront du matériel humanitaire à Gaza", a précisé Mme Von der Leyen depuis Tirana, en Albanie.

Les stocks sont presque épuisés. Imene Trabelsi, porte-parole régionale du Comité international de la Croix-Rouge au Moyen-Orient, parle à L'Orient Le Jour de la situation désastreuse dans la bande de Gaza, après des jours de raids aériens israéliens incessants et un siège étouffant sur la ville. 

Catherine Colonna, la ministre française des Affaires étrangères et de l'Europe, s'exprime depuis la Résidence des Pins à Beyrouth. Notre journaliste Salah Hijazi est sur place.

"Je visite la région à la demande du président (français, Emmanuel) Macron", dit-elle. :La situation est dangereuse. J'appelle à la retenue. Rien ne peut justifier l'attaque terroriste contre Israël. L'opération a été planifiée."

"Tous les civils doivent pouvoir quitter Gaza s'ils le souhaitent. Le Hamas ne peut pas prendre en otage toute une population."

"Je suis au Liban pour rappeler notre attachement au Liban et notre soutien. Je veux le dire dans les termes les plus clairs, mais je tiens à préciser que aucun groupe ne peut tirer profit de la situation. L'heure est à la raison."

Le ministre libanais sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a annoncé dans un communiqué lundi que les écoles resteraient fermées « dans les régions du Liban-Sud pour la journée de mardi », précisant que cette décision concerne uniquement les écoles situées dans les villages très proches de la frontière sud.

Selon une source au ministère contactée par L'Orient-Le Jour, une autre décision émise plus tôt dans la journée permet « aux élèves de ces écoles de continuer leurs études dans l'école publique de leur choix, la plus proche de la région où ils résideront pendant la durée du conflit », sans donner plus d'informations sur les modalités d’application de cette option. 

Swiss a annoncé lundi suspendre ses liaisons vers Beyrouth jusqu'au 28 octobre "en raison de la situation au Proche-Orient et des tensions à la frontière entre Israël et le Liban", a indiqué la compagnie aérienne helvétique dans un communiqué.

Le gouvernement du Canada a appelé ses ressortissants au Liban à « envisager de quitter le pays » tant que des vols commerciaux restent disponibles. L’avertissement a été publié sur le site gouvernemental de conseils aux voyageurs du Canada. Le pays accueille une importante diaspora libanaise.

Jusqu’à présent seules deux compagnies aériennes appartenant au même groupe ont suspendu leurs liaisons avec Beyrouth.

Dix jours de guerre entre le Hamas et Israël, et il reste silencieux. Mais où est donc passé Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah ? Salah Hijazi répond à cette question.

Le village de Dhaira dans le Liban-Sud est actuellement bombardé par Israël, a annoncé l'armée libanaise à L'Orient Today. Haaretz a rapporté que l'armée israélienne frappe des cibles au Liban en réponse à des tirs sur ses forces le long de la frontière. De son côté, le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir visé cinq positions israéliennes et affirmé avoir « touché de nombreuses cibles ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères a averti lundi que le temps pressait « pour trouver des solutions politiques » afin que « la propagation » de la guerre entre Israël et le Hamas ne devienne « inévitable », selon l’AFP
Au cours d'entretiens téléphoniques avec les chefs de la diplomatie tunisien, malaisien et pakistanais, Hossein Amir-Abdollahian « a insisté sur le fait que le temps presse pour trouver des solutions politiques ; la propagation probable de la guerre sur d'autres fronts approche d'un stade inévitable », selon un message posté sur X (ex-Twitter).
Pour cela, il a souligné « la nécessité de stopper immédiatement les crimes et meurtres du régime sioniste et d'envoyer une aide humanitaire » à Gaza.
M. Amir-Abdollahian avait déjà averti dimanche, au terme d'une tournée en Irak, au Liban, en Syrie et au Qatar, que « personne » ne pouvait « garantir le contrôle de la situation » si Israël lançait une offensive terrestre dans la bande de Gaza.

Des sirènes, prévenant de potentielles roquettes, retentissent à Tel-Aviv, dans le centre d'Israël, ainsi qu'à Jérusalem.

La session de la Knesset est actuellement interrompue, rapporte Haaretz.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti l'Iran et le Hezbollah de ne pas « tester » la « détermination » de son gouvernement, a rapporté le Haaretz. « Ne commettez pas les mêmes erreurs, pour la simple raison que le prix que vous paierez cette fois-ci sera beaucoup plus élevé », a-t-il déclaré dans un discours apostrophant l’Iran et le Hezbollah libanais, dans un discours à la Knesset, lors de la session d’ouverture de la session parlementaire d’automne.

Le Premier ministre a souligné qu’en ce moment, « la nation est unie vers un seul objectif, la victoire », ajoutant : « Nous triompherons parce qu'il s'agit de notre existence même dans cette région, qui est pleine de forces obscures, a-t-il encore déclaré. Le Hamas fait partie de l'axe maléfique de l'Iran et du Hezbollah. Ils visent à plonger le Moyen-Orient dans un abîme de chaos ».

Benjamin Netanyahu a, de plus, reconnu qu’il y a « beaucoup de questions concernant la catastrophe qui nous est arrivée il y a dix jours » et que les autorités aller examiner « chaque aspect à fond », a-t-il ajouté. Il a également mentionné sa rencontre avec des représentants des familles des otages. « Nous sommes engagés envers toutes les familles. Nous ne nous relâcherons pas dans nos efforts pour ramener nos frères et sœurs », a-t-il promis.

"Il reste 24 heures d'eau, d'électricité et de carburant" à Gaza et si de l'aide n'y entre pas, les médecins n'auront plus qu'à "préparer les certificats de décès", a affirmé lundi à l'AFP Ahmed Al-Mandhari, le patron régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'aide humanitaire et médicale, notamment de l'OMS, est actuellement bloquée dans le Sinaï égyptien, frontalier de la bande de Gaza, faute d'un accord entre Israël et l'Egypte. 

Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir lundi à 22H00 GMT pour se prononcer sur le conflit entre Israël et le Hamas, ont confirmé les Nations unies, des sources diplomatiques parlant de deux projets de résolutions concurrents.

Une manifestation en soutien à la Palestine est en cours devant l'ambassade de France à Beyrouth, rue de Damas. Une trentaine de personnes sont sur place.

L'Égypte a déclaré lundi qu'Israël ne coopérait pas pour l'acheminement de l'aide à Gaza et l'évacuation des détenteurs de passeports étrangers via Rafah, le seul point d'entrée qu'il ne contrôle pas entièrement, laissant des centaines de tonnes de matériel bloquées, selon Reuters.

Le Caire affirme que le passage de Rafah, une ouverture potentiellement vitale pour les fournitures désespérément nécessaires dans l'enclave palestinienne assiégée, n'est pas officiellement fermé mais qu'il est inopérable en raison des frappes aériennes israéliennes du côté de Gaza.

« Nous refusons le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza », a également affirmé le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, selon des propos rapportés par al-Jazeera. Le poste de Rafah devait ouvrir ce matin à 9h (heure locale), mais reste, jusqu'à ce moment, fermé.

Trainée de fumée sur un quartier de Rafah, au sud de la bande de Gaza, suite à un bombardement de l'armée israélienne ce lundi. Saïd Khatib/AFP

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Sous pression de l’Union européenne, TikTok annonce avoir supprimé depuis le 7 octobre plus de 500.000 vidéos et 8.000 directs liés au conflit Israël-Hamas. Le réseau social a aussi précisé avoir renforcé ses équipes de modération, rapporte l’AFP.

Jeudi, Bruxelles avait mis en garde le réseau social chinois, très prisé des jeunes, sur son obligation de lutter contre les « contenus illégaux » et les « fausses informations », en application du nouveau règlement européen sur le numérique (DSA). Le Commissaire européen au Numérique, Thierry Breton a adressé des avertissements similaires à Meta, X (ex-Twitter) et YouTube, alors qu'un torrent de contenus violents et de désinformation liés au conflit inonde les plateformes. 

L'armée libanaise a annoncé lundi qu'une patrouille avait découvert vingt lanceurs de missiles, dont quatre transportant des missiles prêts à l'emploi, dans les environs des villes de Qlailé et Chaaitiyé. La troupe a précisé avoir procédé au démantèlement des missiles.

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, est arrivée lundi après-midi à Beyrouth dans le cadre d'une tournée régionale, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Mme Colonna s'entretiendra avec le président du Parlement, Nabih Berry, le Premier ministre sortant Nagib Mikati et son homologue libanais, Abdallah Bou Habib, précise l'Ani.

Le président syrien, Bachar el-Assad, et son homologue russe, Vladimir Poutine, seraient favorables à une distribution immédiate d'aides humanitaires à Gaza, selon l'agence Reuters.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a pris pour la première fois lundi la parole depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, pour « mettre en garde » contre le « projet israélien » de déplacer toute la population de Gaza vers l’Égypte.

« Le projet israélien qui est en cours d’exécution aujourd’hui ne vise pas seulement à anéantir la cause palestinienne, mais constituerait aussi un échec pour la sécurité nationale des pays arabes et musulmans », a-t-il déclamé, s’exprimant dans le cadre de la réunion d’urgence de l’Union parlementaire des membres de l’organisation de la coopération islamique (OCI). Il a aussi appelé les pays membres de l’organisation à « annuler ou suspendre leurs accords en cours avec Israël ». Il a enfin exhorté à la formation de « délégations gouvernementales » pour tenter de mettre fin à la guerre.

L’OCI est une organisation qui se définit comme le porte-voix du monde musulman et qui compte notamment l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie dans ses rangs.

Israël a réitéré lundi ses avertissements au Hezbollah, dans une publication du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur la plateforme X, l’avertissant d’une « réponse meurtrière ». « Le Hezbollah a tiré hier plusieurs obus, à la demande et avec le soutien de l’Iran (...) Il a ainsi mis le Liban et ses habitants en danger. L’armée est présente et prête dans le Nord. Nous avons renforcé nos rangs et nous répondons avec insistance à toute atteinte. Si le Hezbollah calcule mal en nous provoquant, la réponse sera meurtière », a-t-il écrit.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, avait annoncé l'évacuation de 28 colonies à la frontière libanaise ordonnée dans la matinée, évoquant une mesure prise pour donner une plus grande liberté d'action offensive aux troupes de l'État hébreu.

Si vous avez raté ça, voici un conseil de lecture : Nasrallah et/ou Khamenei : qui décide de l’entrée en guerre du Hezbollah ?

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a affirmé lundi que « le gouvernement poursuivait ses contacts (au Liban) et avec l'étranger pour maintenir, autant que possible, le calme sur la scène locale et mettre le (pays) à l'abri des répercussions de la guerre à Gaza », selon des propos rapportés par le Grand sérail sur X (ex-Twitter).

« Il n'y a aucun intérêt de s'aventurer en ouvrant un front au Liban-Sud parce que les Libanais ne peuvent pas supporter cela. Certains se demandent qui détient le pouvoir de décider de faire la guerre ou la paix » a poursuivi le Premier ministre. « Dans les circonstances actuelles, nous œuvrons pour la paix. La décision de faire la guerre est entre les mains d'Israël », a-t-il ensuite ajouté, considérant qu’il fallait d’un côté convaincre l’État hébreu de mettre fin au conflit, et de l’autre, d’arrêter de le « provoquer pour ne pas créer de tensions ». 

« Certains se demandent pourquoi nous n'avons pas convoqué le Conseil de sécurité nationale, qui est présidé par le chef de l'État, à une réunion. Faut-il susciter une problématique interne supplémentaire ? », s'est encore demandé M. Mikati, alors que le Liban est en proie à une vacance à la magistrature suprême depuis bientôt un an, et que le Premier ministre sortant est accusé par ses détracteurs de vouloir s'accaparer les prérogatives du président. Il a enfin indiqué avoir « convoqué les dirigeants sécuritaires à un Conseil des ministres », sans toutefois donner de date. 

L’Union européenne a appelé le Hamas à « libérer immédiatement et sans conditions », les otages israéliens qu'il détient, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell Fontelles sur X (ex-Twitter). Le diplomate a aussi demandé à ce que l’ONU puisse accéder « sans entrave » à la bande de Gaza pour livrer de l’aide humanitaire.

Israël a affirmé plus tôt dans la journée que le Hamas avait capturé 199 otages depuis le début du conflit, un nombre en hausse par rapport aux précédents décomptes.

Les chefs de diplomatie français et égyptien ont plaidé lundi au Caire pour que l'aide puisse entrer à Gaza et que les étrangers puissent sortir de l'enclave palestinienne bombardée sans répit par Israël.

« Ceux qui veulent quitter Gaza doivent pouvoir le faire", a plaidé la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. "A tous, nous demandons que des points de passage puissent être ouverts », a-t-elle ajouté, citée par l'AFP.

Son homologue égyptien Sameh Choukri a renvoyé la responsabilité de la fermeture du terminal de Rafah entre Gaza et l'Egypte à Israël qui « n'a pas donné de signal jusqu'ici », a-t-il dit alors qu'un responsable américain assurait samedi que les ressortissants américains traverseraient sous peu.

Les Ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli ont organisé lundi deux sit-in de « solidarité avec le peuple palestinien » pour contester les attaques de l’armée israélienne contre la bande de Gaza.

Selon une source judiciaire à L'Orient-Le Jour, les rassemblements ont commencé à midi, en coordination avec d’autres sit-in organisés sous l’égide du secrétariat général de l’Union des avocats arabes, une organisation non gouvernementale basée au Caire.

Le chef de la diplomatie turc, Hakan Fidan, discute du conflit israélo-palestinien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, rapporte l'agence Reuters en citant une source au sein du ministère des Affaires étrangères.

Le coordinateur des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré lundi qu'il se rendrait au Moyen-Orient pour soutenir les négociations sur l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza sous blocus.

M. Griffiths a indiqué que son bureau menait des "discussions approfondies" avec Israël, l'Égypte et d'autres acteurs.

Israël a tué 11 journalistes palestiniens dans des frappes aériennes à Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré lundi le Syndicat des journalistes palestiniens, selon Reuters.

Le risque lié au conflit entre le Hamas et Israël inquiète les transporteurs de carburant et de denrées alimentaires au Liban.

L’association des sociétés importatrices d'hydrocarbures au Liban (APIC) a ainsi indiqué lundi à L’Orient-Le Jour que les compagnies transportant le carburant importé au Liban avaient imposé une hausse des primes de risque, qui devrait se traduire par un supplément de 0,60 dollar sur le prix des 20 litres d’essence et de 0,70 dollar sur celui du diesel.

L’APIC a précisé qu’elle discutait actuellement avec le ministère de l’Énergie et de l’Eau pour que ces coûts supplémentaires soient pris en compte lors de l’actualisation des prix des carburants prévue mardi. Cela représenterait une hausse située entre 50.000 et 60.000 LL sur le prix des 20 litres d’essence ou de diesel au taux de change actuel de 89 5000 LL pour un dollar. L’APIC assure en outre que le calendrier des livraisons n’a pas été modifié. La semaine dernière, au moins un navire de carburant destiné au Liban avait temporairement suspendu sa course à Chypre en raison des risques sécuritaires.

Du côté des importations de denrées alimentaires, « la situation n’a pour l’instant pas changé, mais il est très probable que les compagnies maritimes qui livrent le Liban augmentent les primes de risques dans les jours qui viennent », a indiqué à L’Orient-Le Jour le président du syndicat représentent les importateurs de ces marchandises au Liban, Hani Bohsali. « Si une décision dans ce sens est prise, elle affectera forcément tous les autres pays de la Méditerranée orientale, y compris Chypre », ajoute-t-il, évoquant la dimension régionale du conflit qui oppose le Hamas à Israël. Il conclut en précisant que certains assureurs ont notifié les importateurs qu’ils suspendaient les clauses de couverture des risques de guerre dans les polices d’assurance souscrites, pour privilégier un traitement « des dossiers au cas par cas ».

La Ligue arabe exige l'arrêt des « opérations militaires » à Gaza et l'ouverture de « corridors » humanitaires, rapporte l'AFP.

Citée par le Haaretz, l’armée israélienne a annoncé qu’au moins 291 de ses soldats ont été tués depuis le début de la guerre contre le Hamas.

L'armée israélienne a renforcé le brouillage de signaux GPS dans la région pour tenter de contrecarrer les attaques de drones menées par le Hamas et le Hezbollah, selon le Haaretz. Selon Reuters, dimanche, la zone concernée couvre un périmètre de 4km le long de la frontière libanaise, ainsi que la frontière sud de la bande de Gaza.

Cette annonce intervient peu de temps après que le Hamas ait annoncé sur sa chaîne Télégram avoir bombardé lundi matin l’aéroport de Ben Gourion, à Tel Aviv. L’information a été relayée la chaine pro-iranienne Al Mayadeen, qui a précisé que l’aéroport avait été visé une demi-heure avant l’arrivée du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Israël. En revanche, les autorités israéliennes n’ont fait circuler aucune information allant dans ce sens.

En image : des Palestiniens dotés d'une double nationalité étaient rassemblés, lundi matin, au passage de Rafah, entre la Bande de Gaza et l'Egypte, dans l'attente de son ouverture. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

"Gaza est étranglée et il semble que le monde ait perdu son humanité" : lisez l'intégralité de la déclaration du chef de l'Unrwa

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a accéléré la livraison de fournitures médicales essentielles au Liban afin d'être prête à répondre à toute crise sanitaire potentielle, selon un communiqué de l'UNIC à Beyrouth (United Nations information Center).

Deux cargaisons sont arrivées aujourd'hui à Beyrouth en provenance de la plate-forme logistique de l'OMS à Dubaï. Selon l’UNIC, elles contiennent suffisamment de médicaments et de matériel médical pour 800 à 100 blessés. Le ministère libanais de la santé est en train d'identifier les hôpitaux de référence qui recevront ces fournitures vitales.

Un porte-parole de l’armée israélienne, cité par Al Jazeera, assure que les points de passages sont fermés et que l’armée continue d’attaquer le Hamas.

Le flou entourait, lundi matin, une décision d’observer un cessez-le-feu à Gaza et d’ouvrir le poste frontière de Rafah, qui relie Gaza à l’Égypte.

Des citoyens américains commencent à embarquer sur un navire d'évacuation d'urgence vers Chypre, selon le Haaretz.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi que quatre ressortissants chinois avaient été tués, deux portés disparus et six blessés dans le conflit entre Israël et le Hamas, selon Reuters. A l'heure actuelle, les vols commerciaux entre la Chine et Israël sont toujours assurés, a précisé le ministère.

Le chancelier allemand Olaf Scholz se rendra en Israël mardi, a rapporté la chaîne de télévision Ntv, citant des sources gouvernementales. Un porte-parole du gouvernement n'a pas immédiatement commenté ces informations.

La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'est rendue en Israël la semaine dernière, où elle a exprimé le soutien ferme de Berlin à Israël pour qu'il se défende contre l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, au cours de laquelle des centaines d'Israéliens ont été tués ou pris en otage. Mme Baerbock s'est ensuite rendue en Égypte, alors que les pays occidentaux s'efforcent d'empêcher une escalade du conflit dans la région.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré lundi que l'évacuation de 28 colonies à la frontière libanaise, annoncée aujourd'hui, avait été décidée pour donner à ses troupes une plus grande liberté d'action offensive. Selon lui, « si le Hezbollah commet l'erreur de nous tester, la réaction sera mortelle ».

Israël affirme que 199 otages ont été capturés par le Hamas, dans un nouveau bilan relayé par l'AFP.

Au Liban, une démission collective : Nous vous invitons à lire d'édito du jour d'Anthony Samrani

Point bilan : Environ 2.750 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, d'après un bilan actualisé diffusé lundi par le ministère de la Santé du Hamas. Les frappes israéliennes se poursuivent sur Gaza. Elles ont également fait « plus de 9.700 blessés », d'après le ministère du Hamas.

Témoignage de Gaza : « Après que nous ayons reçu l'ordre d’évacuer nos maisons dans le nord, des activistes palestiniens incitent aujourd’hui ceux qui ont fui cette partie de la bande de Gaza à revenir dans leurs maisons pour défier l’occupation et les bombes. Plusieurs marches vont être organisées du sud au nord. Ces activistes refusent que l’on soit des réfugiés, que l’on quitte nos appartements. Pour ma part, j’hésite encore, je vais voir comment la situation évolue. Se déplacer peut être dangereux et on a tous peur, de la machine de guerre, de perdre nos enfants. Mais on veut aussi tous y mettre fin, survivre, et reconstruire nos quartiers », indique Ayman, père de deux enfants en bas âge. Il a fui, il y a quelques jours, son appartement du nord-ouest de Gaza pour des régions plus au sud.

Pas de cessez-le-feu à ce stade entre Gaza et Israël, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, rapporte l'AFP.

"Il n'y a pas de cessez-le-feu et d'entrée d'aide humanitaire dans Gaza en échange de la sortie d'étrangers", a indiqué dans un court communiqué le bureau de M. Netanyahu, après des informations faisant état d'une trêve.

Le flou entourait, lundi matin, une décision d’observer un cessez-le-feu à Gaza à partir de 9 heures, selon l’agence Reuters.

Citant des sources de sécurité égyptiennes, l’agence indique que l'Egypte, Israël et les Etats-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu dans le sud de la bande de Gaza, coïncidant avec la réouverture du poste frontière de Rafah.

Le bureau des médias du Hamas, lui, a par ailleurs déclaré lundi matin qu'il ne disposait d'aucune information sur l'accord d'une trêve humanitaire, selon Reuters.

L'armée israélienne a indiqué lundi qu'elle s'« abstiendrait » de frapper en matinée les couloirs d'évacuation reliant le nord au sud de la bande de Gaza, au moment où elle prépare une offensive terrestre visant le Hamas au pouvoir.
Les forces israéliennes « s'abstiendront de cibler des axes délimités de 8h à 12 h (heures locales) », a indiqué un porte-parole de l'armée, Avichay Adraee, sur X (ex-Twitter). « Pour votre sécurité, profitez de ce court moment pour vous déplacer du nord et de la ville de Gaza vers le sud », a-t-il ajouté.
Dans un autre communiqué, l'armée a indiqué avoir désigné deux routes destinées à l'évacuation. Israël a exhorté les habitants du nord de Gaza - environ 1,1 million de personnes sur une population totale de 2,4 millions - à fuir vers le sud, affirmant frapper la ville de Gaza (nord) pour y détruire le centre des opérations du mouvement islamiste Hamas.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken devrait arriver en Israël vers 12 heures lundi. Il devrait rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant avant de repartir pour les États-Unis.
Il s'agit de sa deuxième visite en Israël en une semaine, après une tournée dans plusieurs pays arabes. Au Caire, Antony Blinken avait assuré dimanche que les alliés arabes des États-Unis ne voulaient pas que le conflit déborde dans la région.

Les opérations à l'aéroport syrien d'Alep devraient reprendre lundi matin, après une frappe aérienne israélienne qui avait mis le site hors service, a déclaré le ministère syrien des Transports, cité par l'agence Reuters.

L’aéroport d’Alep a été visé par une frappe dans la nuit de samedi à dimanche. Il a également été ciblé, ainsi que l’aéroport de Damas, jeudi dernier.

Selon l'agence nationale de presse syrienne, le ministère des Transports  syrien a déclaré dimanche que les opérations reprendraient lundi à 8 heures, heure locale.

Israël évacue, lundi matin, des habitants le long de la frontière avec le Liban, rapporte l'AFP, citant l'armée de l'État hébreu.

Selon le Haaretz citant aussi l’armée ainsi que le ministère de la Défense israéliens, cet ordre d’évacuation concerne les résidents de 28 communautés, sur une bande de 2 km. 

Dans un communiqué publié lundi matin, le Hezbollah a indiqué avoir visé, dimanche, plusieurs chars israéliens stationnés près de la frontière au Liban-Sud, « en réponse au meurtre et aux blessures de journalistes à Alma al Chaab », lors d’une attaque israélienne le vendredi. Un photographe de Reuters, Issam Abdallah, a trouvé la mort lors de cette attaque, et 6 autres journalistes ont été blessés. « La résistance islamique (du Hezbollah) a visé, le 15 octobre dernier, plusieurs chars de l’ennemi sioniste à Hanita, à la frontière libano-palestinienne, à l’aide de missiles téléguidés et a réussi à infliger des dégâts directs », peut-on lire.

Le poste-frontière de Rafah vers l'Égypte, seule issue de la bande de Gaza située, doit ouvrir à 9h du matin, heure locale. Selon plusieurs médias, une centaine de camions transportant de l'aide humanitaire attendent de pouvoir entrer dans l'enclave. Le poste-frontière ne devrait rester ouvert que pendant quelques heures. Selon le Washington Post, Israël aurait demandé à inspecter tous les véhicules entrant dans la bande. 

Point lecture : Nasrallah et/ou Khamenei : qui décide de l’entrée en guerre du Hezbollah ? C'est la question sur laquelle se penche aujourd'hui Stéphanie Khouri

Pour rappel : L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a alerté dimanche sur une "catastrophe humanitaire inédite" en cours dans la bande de Gaza, pilonnée sans cesse par l'armée israélienne. "Pas une goutte d'eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n'a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours", a affirmé Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa, lors d'une conférence de presse, estimant que "Gaza se fait étrangler". "Une catastrophe humanitaire inédite" se déroule dans le territoire palestinien, s'est-il alarmé.

Voici ce qu'il faut savoir, en résumé, pour commencer la journée : 

-Plus d'un million de personnes ont fui dans la panique le nord de la bande de Gaza, aux abords de laquelle Israël poursuit la mobilisation de ses troupes en vue d'une offensive terrestre imminente contre le Hamas. A Gaza, une "catastrophe humanitaire inédite" est en cours, a affirmé l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

-Dimanche, au neuvième jour du conflit, l'armée de l'air israélienne a bombardé sans relâche des cibles dans la bande de Gaza, alors que les combattants du Hamas ont continué de tirer des roquettes en direction d'Israël. L'armée israélienne a confirmé qu'elle se préparait à une "prochaine étape" de son opération de représailles contre le Hamas, se disant dans l'attente d'une "décision politique".

-Ces préparatifs inquiètent au plus haut point la communauté internationale, qui redoute que le conflit embrase la région. A la manoeuvre depuis plusieurs jours, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken doit retourner en Israël lundi, pour une deuxième visite en une semaine, après une tournée dans plusieurs pays arabes. Au Caire, M. Blinken a assuré que les alliés arabes des Etats-Unis ne voulaient pas de débordement du conflit.
Un appel au calme réitéré par Joe Biden, qui a averti aussi qu'une nouvelle occupation par Israël de la bande de Gaza serait une "grave erreur" lors d'une interview sur CBS. Israël a occupé Gaza de la guerre des Six Jours en 1967 à 2005.

-Les regards sont notamment tournés vers le Liban-Sud, où les accrochages meurtriers se multiplient entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé que son pays ne voulait pas d'une guerre à sa frontière avec le Liban, mais "si le Hezbollah choisit la voie de la guerre, il en paiera un très lourd tribut". L'Iran a prévenu que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit" si Israël envahit Gaza. 

-Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, en majorité des civils, selon un dernier bilan israélien. Les représailles israéliennes ont tué au moins 2.670 personnes à Gaza, en majorité des civils palestiniens, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.

Bonjour,

Nous reprenons la couverture en direct des développements en Israël, à Gaza, mais aussi au Liban-Sud, où la tension a été forte tout au long du week-end.