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Dernières Infos - Emeutes en France

Enquête de la police des polices pour un adolescent éborgné

Des policiers français d'une unité d'élite à Lille. Photo AFP

Une enquête a été ouverte en France le 4 juillet et confiée à l'IGPN, la "police des polices", après qu'un adolescent a été éborgné dans la région parisienne la nuit du 1er au 2 juillet, lors des émeutes urbaines qui ont émaillé le pays.

Le ministère public a ouvert une enquête préliminaire pour violences volontaires commises par une personne dépositaire de l'autorité publique "dès que les faits ont été portés à [sa] connaissance", a indiqué le parquet d'Evry (banlieue sud de Paris) à l'AFP.

La famille et l'adolescent ont porté plainte auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), selon une source proche du dossier.

Jalil M., 15 ans au moment des faits, a expliqué au média en ligne Streetpress avoir été touché par un tir de LBD lors de la nuit d'émeutes du 1er au 2 juillet à Chilly-Mazarin, ville à une quinzaine de kilomètres au sud de Paris. Selon ce média, il a par la suite été hospitalisé en urgence et a perdu la vue de l'oeil droit.

"Selon les premiers éléments de l'enquête, le tir a eu lieu pendant les émeutes urbaines et alors que les forces de l'ordre faisaient l'objet de tirs de mortiers d'artifice", a détaillé le parquet à l'AFP. Le jeune garçon a affirmé à Streetpress ne pas avoir participé à ces tirs.

Dans la vidéo publiée par ce média, l'adolescent témoigne face à la caméra, l'oeil droit dissimulé par un épais bandage, visiblement choqué.

Les faits se sont déroulés alors que plusieurs villes françaises étaient le théâtre de violences nocturnes après la mort d'un adolescent de 17 ans, tué lors d'un contrôle routier par un policier le 27 juin à Nanterre (banlieue ouest de Paris).

La cheffe de l'IGPN, Agnès Thibault-Lecuivre, avait déclaré le 12 juillet devant l'Assemblée nationale que son service avait été saisi de 21 enquêtes "de nature et de gravité très différente" sur les agissements des forces de l'ordre lors de ces manifestations et émeutes. 

Au 21 juillet, une "grosse vingtaine" de procédures avaient été confiées à l'IGPN, selon un bilan actualisé d'une source proche du dossier. 


Une enquête a été ouverte en France le 4 juillet et confiée à l'IGPN, la "police des polices", après qu'un adolescent a été éborgné dans la région parisienne la nuit du 1er au 2 juillet, lors des émeutes urbaines qui ont émaillé le pays.

Le ministère public a ouvert une enquête préliminaire pour violences volontaires commises par une...