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La justice autorise la tenue d'un rassemblement d'extrême droite à Paris

Un drapeau français flottant au dessus du palais de l'Elysée, le 25 février 2022. Photo Ludovic MARIN/AFP

L'un des cinq rassemblements d'extrême droite prévus ce week-end à Paris, qui avaient été interdits après l'émoi provoqué par un défilé la semaine dernière dans les rues de la capitale, a finalement été autorisé à se tenir samedi par la justice.

En début de semaine, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait donné instruction aux préfets d'interdire dorénavant toute manifestation "de l'ultradroite ou de l'extrême droite". Le gouvernement avait été durement critiqué pour avoir laissé défiler, samedi dernier, 500 manifestants, de noir vêtus et visage souvent marqué, exhibant des croix celtiques et scandant un slogan d'un groupuscule d'extrême droite aujourd'hui dissous.

Quelques heures avant la tenue du colloque du mouvement royaliste Action française samedi, un tribunal parisien a "suspendu" l'arrêté du préfet de police publié la veille, selon une ordonnance transmise à l'AFP. La préfecture de police a indiqué à l'AFP "prendre acte" de cette décision du tribunal qui ne donne pas ses motivations. "Première victoire pour ce grand week-end", a réagi sur Twitter l'Action française.

Environ 350 personnes, dont quelques individus masqués et habillés en noir, ont assisté au colloque, intitulé "La France en danger", a constaté une journaliste de l'AFP. Deux personnes ont été interpellées en marge du rassemblement pour "port de cagoule et gants coqués", a indiqué la préfecture de police. Parmi les rassemblements interdits par la préfecture de police de Paris figure une marche de l'association de militaires "Place d'armes" samedi après-midi et une autre manifestation de l'Action française en hommage à Jeanne d'Arc, l'une des grandes figures de l'histoire de France pour avoir repoussé les Anglais lors de la guerre de Cent ans, régulièrement célébrée par l'extrême droite.

Le préfet de police de police, Laurent Nunez, avait notamment justifié ces interdictions par le "risque de troubles à l'ordre public", alors que plusieurs de ces manifestations ont suscité des appels à des contre-rassemblements par des organisations "proches de la gauche radicale" et qu'une mobilisation de la "mouvance antifasciste" qui pourrait "tenter de s'en prendre physiquement" aux militants d'ultradroite est possible.

L'un des cinq rassemblements d'extrême droite prévus ce week-end à Paris, qui avaient été interdits après l'émoi provoqué par un défilé la semaine dernière dans les rues de la capitale, a finalement été autorisé à se tenir samedi par la justice.
En début de semaine, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait donné instruction aux préfets d'interdire dorénavant toute...