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Aoun : Pas de patrie sans changement de la classe dirigeante

Aoun : Pas de patrie sans changement de la classe dirigeante

L'ancien président libanais Michel Aoun. Photo Dalati et Nohra.

L'ancien président libanais Michel Aoun a affirmé mardi au cours d'une réunion du Courant patriotique libre que si "la classe dirigeante ne change pas il n'y aura pas de patrie", rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

"Nous devons savoir ce qui nous attend lors de la prochaine étape, et si la classe dirigeante actuelle ne change pas, il n'y aura pas de patrie", a-t-il déclaré. "La patrie ne se construit pas avec la classe dirigeante actuelle, et 80% de la population libanaise est devenue pauvre", a-t-il ajouté.

Une nouvelle enquête de Human Rights Watch a montré l'ampleur de la faim et de la pauvreté au Liban. Selon le rapport de l'organisation, le revenu moyen des ménages libanais est de seulement 122 dollars par mois. Quatre-vingt-dix pour cent des ménages gagnent moins de 377 dollars par mois et 99 % moins de 1 450 dollars par mois.

Par ailleurs, selon M. Aoun, il faut "3 à 4 ans" pour connaître les quantités de gaz présentes dans les blocs offshore, après la conclusion en octobre d'un accord historique sur la démarcation de la frontière maritime avec les autorités israéliennes. "Nous devons préserver notre ligne politique", a-t-il ajouté.

L'accord a été conclu après des années de médiation américaine. En vertu de cet accord, le champ gazier offshore de Karish se situe entièrement dans les eaux israéliennes en Méditerranée orientale. Le Liban pour sa part aura tous les droits d'exploration et d'exploitation du champ de Cana, situé plus au Nord-Est, dont une partie dans les eaux territoriales israéliennes. 

L'ancien président libanais Michel Aoun a affirmé mardi au cours d'une réunion du Courant patriotique libre que si "la classe dirigeante ne change pas il n'y aura pas de patrie", rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). "Nous devons savoir ce qui nous attend lors de la prochaine étape, et si la classe dirigeante actuelle ne change pas, il n'y aura pas de patrie", a-t-il...