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Dernières Infos - Électricité

La centrale de Deir Ammar à nouveau à l’arrêt


La centrale de Deir Ammar à nouveau à l’arrêt

Le siège de l'organisme public Électricité du Liban (EDL). Photo d'illustration ANI

La centrale de Deir Ammar (Liban-Nord) est à nouveau complètement à l’arrêt, selon une source proche du dossier contactée par L’Orient-Le Jour. Celle-ci a précisé qu’il n’y avait pas de problème avec l’opérateur de la centrale, Primesouth, comme cela avait été le cas début juillet en raison d’impayés de 17 mois, mais qu’il s’agissait d’un manque d’approvisionnement en carburant. En conséquence, Électricité du Liban a préféré mettre la centrale à l’arrêt afin de favoriser la production de celle de Zahrani (Liban-Sud), également opérée par Primesouth.

Selon des informations publiées par le site de la chaîne al-Jadeed, des navires-citernes devraient arriver demain et pourront alimenter les centrales en fin de semaine. Lundi en soirée, EDL a publié un communiqué, annonçant l'arrivée d'un navire-citerne de gasoil au Liban, lundi, avec un chargement de 28 000 tonnes métriques. Dans ce même communiqué EDL confirme que la centrale de Deir Ammar est à l'arrêt et ajoute que celle de Zahrani peut encore fonctionner durant 4 jours.

Depuis plus d’un an, EDL a accru ses heures de rationnement consécutivement au manque d’approvisionnement en carburant, sur fond de crise de liquidités en devise et d’effondrement financier du pays depuis près de trois ans.

Depuis le début de ce mois, EDL alterne sa production de courant entre les centrales de Deir Ammar et Zahrani afin de ne pas plonger le Liban dans un black-out total. Dans les faits, pour alimenter l’électricité publique, le Liban ne peut plus compter que sur environ 40 000 tonnes de gasoil qui lui sont livrées chaque mois dans le cadre d’un accord conclu avec l’Irak il y a près d’un an et qui est en cours de renégociation. Face à cette situation, les Libanais se voient contraints de s’abonner à des générateurs privés pour se fournir en courant électrique, ce qui les oblige à acquitter de lourdes factures, décuplées par la dépréciation de la monnaie nationale et par la hausse des cours mondiaux des hydrocarbures en raison notamment du conflit russo-ukrainien.

La centrale de Deir Ammar (Liban-Nord) est à nouveau complètement à l’arrêt, selon une source proche du dossier contactée par L’Orient-Le Jour. Celle-ci a précisé qu’il n’y avait pas de problème avec l’opérateur de la centrale, Primesouth, comme cela avait été le cas début juillet en raison d’impayés de 17 mois, mais qu’il s’agissait d’un manque...