Le ministre libanais de l’Énergie et de l’Eau, Raymond Ghajar, a annoncé vendredi un nouveau report, du 30 avril au 1er juin, de la date limite des dépôts des candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore, et ce en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19) qui affecte le monde entier depuis plusieurs mois.
Dans un communiqué, le bureau de presse du ministre Ghajar justifie ce report au 1er juin par les « répercussions de la pandémie de coronavirus au niveau mondial et la mobilisation générale proclamée par le Conseil des ministres au Liban ». Ce second round concerne les blocs n° 1 (Nord-Ouest), n° 2 (Nord-Est), n° 5 (centre-Ouest), n° 8 (Sud-Est) et n° 10 (Sud-Ouest) de la zone économique exclusive libanaise. Il devait initialement prendre fin en janvier, mais avait été reporté une première fois par l’ex-ministre de l’Énergie, Nada Boustani, à la demande de plusieurs sociétés candidates qui avaient demandé plus de temps pour préparer leurs dossiers. Ces blocs viendront s’ajouter aux deux blocs déjà attribués au consortium Total-Eni-Novatek – les blocs 4 (centre-Ouest) et 9 (Sud).
L’exploration dans le bloc 4, situé entre Beyrouth et Tripoli, avait été lancée en grande pompe fin février dernier. Les travaux s’y poursuivent malgré la mobilisation générale et devraient s’achever fin avril, a indiqué cette semaine Richard Darré, le directeur général de Total Liban, à l’organisation LOGI (l’Initiative libanaise pour le pétrole et le gaz, un lobby créé en avril 2014, plus connu sous son acronyme en anglais). Les résultats seront analysés avant fin juin pour déterminer si les éventuelles découvertes sont commercialisables ou non.
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