"Nous avons une région avec des vents contraires et un ouragan qui souffle. Au milieu de ces vents contraires, il y a une tente et cette tente est tenue par deux piquets. L'un est les Palestiniens, l'autre est le Liban. Si l'un de ces piquets craque, toute la tente va s'effondrer", a-t-il dit devant la presse.
"En d'autres termes, si la situation au Liban est déstabilisée, je crains que cela aura des effets à travers la région", a-t-il ajouté. "Cela aura d'énormes implications internationales".
"J'ai dit au Conseil de sécurité que c'est le problème le plus critique pour la paix internationale et la sécurité aujourd'hui", a-t-il souligné.
"Le Liban est chaque jour davantage en conflit. Et nous savons qu'au Liban il y a des milices qui sont lourdement armées et cela crée une situation hyper dangereuse", a-t-il dit.
L'envoyé spécial a indiqué qu'"évidemment ces armes ne viennent pas de la lune". Mais "il y a quelque chose de consistant entre les accusations que nous entendons et ce que nous entendons du Hezbollah lui-même en ce qui concerne ses capacités".
Les propos de l'envoyé spécial interviennent après une déclaration de l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice qui a accusé jeudi l'Iran et la Syrie de continuer à armer le Hezbollah qui exerce, selon elle, une influence "destructrice et déstabilisante" dans la région.
"Le Hezbollah demeure la milice la plus significative et la plus lourdement armée du Liban. Il ne pourrait avoir réussi cela sans l'aide de la Syrie et l'apport d'armes syriennes et iraniennes", a-t-elle souligné.
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