Quelque 150 manifestants se sont rassemblés vendredi à Tripoli, au Liban-Nord, pour réclamer le départ du président syrien Bachar el-Assad et avertir son allié libanais, le Hezbollah, qu'il pourrait être le prochain à devoir quitter le pouvoir.
Criant "A bas Bachar al-Assad" et "Hezbollah, bientôt ton tour", les protestataires s'étaient réunis devant la mosquée Qoubba avant de marcher à travers la ville.
Le rassemblement, organisé par un groupe islamiste local, a appelé le Liban à retirer son ambassadeur de Syrie et demandé au Premier ministre Najib Mikati de quitter le pouvoir.
Les manifestants ont également brûlé des photos de M. Mikati, dont le gouvernement est dominé par le Hezbollah chiite, allié de Damas.
Cette manifestation intervient quelques jours après que le Liban a voté - aux côtés du Yémen et de la Syrie - contre la suspension de la Syrie de la Ligue arabe.
Ce vote a aggravé les relations entre l'opposition pro-occidentale, menée par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, et le gouvernement Mikati, ferme soutien de Assad.
La ville sunnite de Tripoli a été le théâtre à plusieurs reprises d'affrontements entre sunnites et Alaouites, loyaux à leurs coreligionnaires en Syrie et à laquelle M. Assad appartient.
Criant "A bas Bachar al-Assad" et "Hezbollah, bientôt ton tour", les protestataires s'étaient réunis devant la mosquée Qoubba...
commentaires (5)
Il faut aux Libanais faire beaucoup attention et maintenir leur entente et leur unité. Israël et ses alliés, étant dans l'impossibilité de détruire militairement le Hezb, ils vont tout essayer pour plonger le pays dans une guerre civile, dans l'espoir d'affaiblir de l'affaiblir et de lui porter le coup de grace. L'Entente et l'Unité sont plus urgentes que toujours. Que nos politiciens de tous bords le comprennent. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
05 h 44, le 19 novembre 2011