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Moyen Orient et Monde - Iran

Les auteurs des attentats de Téhéran avaient déjà sévi à Mossoul et Raqqa

Le commentaire de Trump après les attaques choque les Iraniens.

Cette image, captée par les caméras de surveillance du Parlement iranien, montre un des hommes armés qui ont fait irruption à l’Assemblée, dont certains étaient déguisés en femmes. IRIB News/Handout/Reuters

Les auteurs iraniens des attentats meurtriers de Téhéran, qui selon un dernier bilan établi hier ont fait 17 morts, étaient membres du groupe État islamique (EI) et avaient déjà agi en Syrie et en Irak avant de revenir en Iran. Les attentats ont été commis par des hommes armés, dont certains déguisés en femmes, et des kamikazes qui se sont fait exploser.
Après avoir rejoint l'EI, les auteurs des attentats, tous morts, « ont participé à des crimes commis par ce groupe terroriste à Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie) », a révélé hier le ministère iranien des Renseignements. Ils étaient revenus une première fois en Iran à l'été 2016, « avec l'intention de mener des opérations terroristes dans des villes religieuses » sous la direction d'Abou Aïcha, « un haut commandant » de l'EI. Ils avaient été contraints de quitter l'Iran après qu'Abou Aïcha y eut été tué, avant d'y revenir pour commettre les attaques à Téhéran. Le ministère des Renseignements a publié les photos et les prénoms de ces hommes, qui – contrairement à ce qui avait été annoncé mercredi – étaient cinq et non six.
« Il y a plusieurs dizaines de combattants iraniens » au sein de l'EI, « notamment en Irak, en Syrie et en Afghanistan », selon Clément Therme, de l'Institut international d'études stratégiques (IISS). L'Iran est engagé en Irak et en Syrie, aux côtés des gouvernements de ces deux pays, pour y combattre des groupes rebelles et jihadistes, dont l'EI.

Répugnants
Bien que Washington combatte aussi l'EI, le président américain Donald Trump a estimé, après les attentats de Téhéran, que « les États qui appuient le terrorisme risquent de devenir les victimes du mal qu'ils soutiennent ». « Le communiqué de la Maison-Blanche et les sanctions du Sénat sont répugnants, alors que les Iraniens font face à la terreur soutenue par les clients des Américains », a réagi le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
Parallèlement au communiqué de M. Trump, le Sénat américain a en effet voté, par 92 voix contre 7, de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran pour « soutien à des actes de terrorisme international ». L'administration américaine a imposé de nouvelles sanctions contre l'Iran pour son soutien supposé à des groupes « terroristes » du Moyen-Orient, ses essais de missiles balistiques et ses atteintes aux droits de l'homme. Depuis l'entrée en fonctions du président Trump en janvier, les relations entre Washington et Téhéran, qui ont rompu tout lien diplomatique après la révolution islamique de 1979, n'ont cessé d'empirer. Lors d'un récent voyage en Arabie saoudite, grande rivale sunnite de l'Iran chiite, M. Trump avait ainsi appelé toutes les nations « à isoler l'Iran ».
Sur les réseaux sociaux, des Iraniens se sont également montrés outrés par l'attitude de M. Trump, au moment où leur pays est confronté aux premiers attentats revendiqués par l'EI sur leur sol. Ils ont rappelé qu'au moment de l'attentat du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, à New York (3 000 morts), commis par des jihadistes d'el-Qaëda, ils avaient allumé des bougies à Téhéran en hommage aux victimes.

Rôle de Riyad
Les puissants gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, ont accusé les États-Unis et l'Arabie saoudite d'être « impliqués » dans les attentats à Téhéran. Mais selon le ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi, il est encore trop tôt « pour juger si l'Arabie saoudite a eu un rôle ». Le guide suprême (l'ayatollah Ali Khamenei) a, lui, tenu à minimiser les attaques « qui n'auront aucun effet sur la détermination du peuple iranien ».
Dans une vidéo publiée en mars, l'EI avait menacé l'Iran, affirmant que le groupe allait conquérir ce pays, « le rendre à la nation musulmane sunnite » et provoquer un bain de sang chez les chiites. Si ces dernières années certaines régions proches des frontières avec l'Irak, l'Afghanistan et le Pakistan ont été ciblées par des groupes armés, les grands centres urbains avaient jusqu'alors été épargnés. C'est précisément près de ces frontières que vivent principalement les membres de la minorité sunnite d'Iran.
Par ailleurs, à Paris, la tour Eiffel a été symboliquement éteinte, hier soir, « en hommage aux victimes des attentats de Téhéran ».
Source : AFP

Les auteurs iraniens des attentats meurtriers de Téhéran, qui selon un dernier bilan établi hier ont fait 17 morts, étaient membres du groupe État islamique (EI) et avaient déjà agi en Syrie et en Irak avant de revenir en Iran. Les attentats ont été commis par des hommes armés, dont certains déguisés en femmes, et des kamikazes qui se sont fait exploser.Après avoir rejoint l'EI, les...

commentaires (1)

l'allemagne dans toute sa splendeur avait presente des excuses aux juifs , demande pardon etc... d'autres nations ont fait pareil car regrettant leur passe funeste. supposons que americains, saoudiens, je ne sais pas moi qui d'autres, ont fait pareil mais a ce jour , a leur facon -indirecte -, faut il continuer a les accuser d'appuyer les terroristes? leur mea culpa ne searit il jamais accepte comme tel ? mr Trump se s'est pas gosse du drame en iran, il a seulement repete ce que les iranines avaient a multes reprises repetes , s;agissant justement de l'arabie saoudite et autres pays -supposes- appuyer les terroristes

Gaby SIOUFI

09 h 29, le 09 juin 2017

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Commentaires (1)

  • l'allemagne dans toute sa splendeur avait presente des excuses aux juifs , demande pardon etc... d'autres nations ont fait pareil car regrettant leur passe funeste. supposons que americains, saoudiens, je ne sais pas moi qui d'autres, ont fait pareil mais a ce jour , a leur facon -indirecte -, faut il continuer a les accuser d'appuyer les terroristes? leur mea culpa ne searit il jamais accepte comme tel ? mr Trump se s'est pas gosse du drame en iran, il a seulement repete ce que les iranines avaient a multes reprises repetes , s;agissant justement de l'arabie saoudite et autres pays -supposes- appuyer les terroristes

    Gaby SIOUFI

    09 h 29, le 09 juin 2017

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