Rechercher
Rechercher

Moyen-Orient - GRAND ANGLE

Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?

Alors que la guerre est entrée dans son septième mois, le sentiment que le mouvement islamiste a échoué à remplir ses objectifs domine. Le perçoit-il de cette façon ? 

Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?

Les Brigades Ezzedine al-Qassam. Photo AFP

Dans la matinée du 7 octobre 2023, Sana*, résidente de Gaza âgée de 27 ans, exulte : « Nous sommes tous fiers de ce que le Hamas a fait », martèle-t-elle au nom de l’ensemble des habitants de l’enclave sous blocus. L’opération Déluge d’al-Aqsa, annoncée dans un message audio préenregistré par Mohammad Deif, chef de l’ombre de l’aile militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, n’en est qu’à ses premières heures. Sana est loin de s’imaginer qu’elle se soldera par la mort de 1 170 personnes en Israël, en majorité des civils tués le jour même, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de six mois plus tard, alors qu’elle a vécu deux mois de guerre d’une ampleur jamais vue, des bombardements aériens, une invasion terrestre, l’exil, les adieux à sa famille, la jeune femme, écœurée, revient sur ses mots. « Tous les jours, je maudis Sinouar (chef du Hamas à Gaza) et Deif », ose-t-elle livrer depuis l’étranger. « Le Hamas nous a entraînés dans une guerre qu’il n’est même pas capable de finir. Ces gens-là n'ont jamais été nos frères, n'ont jamais ressenti nos douleurs. À cause d'eux, nous avons perdu des vies. » Cette rancœur, sa famille à Gaza la partage, confie aussi Sana.

La rage et le désespoir qui montent dans le réduit palestinien auront-t-ils raison du mouvement islamiste ? « Les habitants peuvent tenir Israël pour responsable de ses tueries et de ses destructions et en même temps blâmer le Hamas, pointe Khaled Elgindy, directeur du programme Israël/Palestine au Middle East Institute basé à Washington. Ce niveau de mécontentement est sans doute perçu par le Hamas bien qu’il ne soit pas politiquement acceptable de l’exprimer publiquement, à Gaza comme en Cisjordanie ou sur les réseaux sociaux – où les activistes palestiniens sont opposés à toute forme de critique ouverte envers la résistance. » Rapporté par l’AFP, un communiqué publié le 31 mars par le Hamas sur sa chaîne Telegram indique que le groupe islamiste s’excuse – pour la première fois depuis le 7 octobre – pour les difficultés et les souffrances causées par la guerre, tout en réitérant sa volonté de poursuivre les affrontements. Le signe d’une inquiétude vis-à-vis d’une colère croissante ? Interrogé par L’OLJ, Walid Kilani, porte-parole du Hamas au Liban, affirme qu’un tel communiqué n’a jamais été publié. « Il est possible qu’un père ayant perdu son fils, ou une mère ses enfants, expriment une certaine colère. Mais ces enfants sont ceux de la cause », poursuit-il. « Personne n’est mieux que l’autre dans cette guerre. Nous sommes tous égaux et nous souffrons tous de la même manière », renchérit le responsable en prenant pour exemple le sort infligé aux trois fils d'Ismaïl Haniyé, chef du bureau politique du mouvement en exil au Qatar, tués le 10 avril dans une frappe aérienne israélienne sur Gaza.

« Question centrale »

Alors que la guerre est entrée dans son septième mois, le sentiment que le Hamas a perdu son pari domine. Rasée par les bombes et les bulldozers israéliens, l’enclave palestinienne s’est transformée en cimetière à ciel ouvert. Près de 34 000 personnes, principalement des civils, ont été tuées dans l’offensive militaire israélienne qui n’est toujours pas terminée, selon les chiffres du ministère de la Santé local, largement sous-estimés d’après les observateurs. Des dizaines de milliers d’autres sont blessés, et un nombre inestimable de corps sont ensevelis sous les décombres. Selon un récent rapport de la Banque mondiale, plus de 60 % des immeubles sont endommagés, parmi lesquels 45 % sont des bâtiments résidentiels, laissant un million de personnes sans abri sur les 2,4 millions d’habitants. À terme, tout cela pourrait se solder par une destruction totale de la bande de Gaza et un départ massif de ses habitants.

« Tous les jours, je maudis Sinouar et Deif »

Eux, le savent. Ils n’ont pas fini de payer le prix du sang. Le Hamas lui-même aurait fourni une excuse à Israël pour anéantir l’enclave palestinienne, pensent certains habitants. Selon leurs dires, partout dans la bande de Gaza, les gens maudissent le Hamas. Âgée d’une soixantaine d’années, Nura* a rapporté au Haaretz début avril qu’elle entendait constamment ces insultes : à l’hôpital qui n’a pas pu soigner sa petite-fille blessée, lorsqu’elle faisait la queue pour remplir son bidon d’eau ou passait devant des tas d’ordures nauséabondes laissées à la vue de tous.

Des Gazaouis inspectent les destructions causées par une frappe aérienne israélienne sur une maison à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 avril 2024. Mohammad Salem/ReutersS

Officiellement, le groupe justifie les pertes humaines, aussi nombreuses soient-elles, comme un renoncement nécessaire. « Nous sommes conscients que les sacrifices ont été énormes et que le peuple de Gaza a énormément perdu, déclare Walid Kilani. Mais nous sommes sous occupation et nous ne vivions pas dans le confort. Cela fait 17 ans que nous sommes encerclés dans une prison à ciel ouvert. » Guidé par l’intérêt d’assurer le leadership du mouvement de résistance palestinien, le Hamas ne perd pas de vue son seul objectif quel qu’en soit le prix. À ses yeux, ne pas être totalement éliminé militairement peut lui suffire à revendiquer la victoire.

Six mois plus tard, est-il parvenu à remporter son pari du 7 octobre ? En lançant son opération vécue comme un séisme côté israélien, le mouvement islamiste semblait guidé par une série d’objectifs : porter la question palestinienne au-devant de la scène, changer fondamentalement la dynamique stratégique avec Israël et l’Autorité palestinienne (AP) en vue de supplanter cette dernière et mettre un terme à l’occupation, pousser l’État hébreu à riposter en commettant des massacres au vu et au su de tous ou encore bloquer la normalisation israélo-saoudienne qui semblait sur le point d’aboutir. Le tout, dans un contexte marqué par l’arrivée au pouvoir en Israël de la coalition la plus à droite de l’histoire du pays, la détention croissante de Palestiniens, l’intensification de la colonisation et la multiplication des attaques de colons et des raids de l’armée israélienne dans les territoires occupés. « La question palestinienne est redevenue la question centrale, affirme Walid Kilani. De la bouche d’Européens au Conseil de sécurité de l’ONU en passant par de nombreuses manifestations populaires de solidarité en Occident. » « Si cela n’est pas rien, au-delà de la réinscription de la question palestinienne à l'ordre du jour international, le Hamas n’a pas réellement réalisé ce qu’il souhaitait », estime toutefois Khaled Elgindy.

Lire aussi

Bilan de six mois de guerre dans une bande de Gaza en lambeaux

Si l’Arabie saoudite a renforcé ses exigences sur le volet palestinien dans le cadre des discussions d’abord suspendues avec Washington sur la question de la normalisation, le dossier n’est pas enterré. De même, dans les territoires occupés palestiniens, les autorités israéliennes ont avancé leurs projets d’expansion depuis six mois, saisissant fin février puis fin mars 1 100 hectares au total de terres en Cisjordanie, soit la saisie la plus importante depuis les accords de paix d'Oslo (1993), selon l'organisation israélienne anticolonisation La Paix maintenant. La répression meurtrière s’est en outre accrue contre les Palestiniens des territoires. Tout au long de la semaine, des Israéliens issus de plusieurs colonies ont mené des expéditions punitives dans plusieurs villages palestiniens, incendiant des habitations et agressant leurs résidents, après qu’un colon de 14 ans a été retrouvé mort le week-end dernier.

« Ça fait 17 ans que nous sommes encerclés dans une prison à ciel ouvert »

« Le Hamas s'attendait à une nouvelle intifada en Cisjordanie »

Le Hamas avait-il anticipé un tel scénario ? Selon plusieurs observateurs, le mouvement islamiste aurait commis des erreurs d’appréciation. D’une part, celui-ci espérait probablement que la situation dans les territoires occupés s’embrase, ravivant le scénario du printemps 2021. Suite à l’expulsion de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est, un soulèvement de la jeunesse palestinienne s'y était produit, ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza, provoquant une guerre de 11 jours entre Israël et le mouvement aux commandes dans l’étroite langue de terre. « Le Hamas s'attendait à une nouvelle intifada en Cisjordanie et même par les Palestiniens d'Israël en soutien à Gaza, soutient Khalil Sayegh, analyste politique palestinien. Toutefois, cette tentative a échoué et il s'est retrouvé seul face à la guerre israélienne. » D’autre part, il comptait sans doute sur le fait que ses alliés au sein de « l’axe de la résistance » rejoignent pleinement « le grand plan » annoncé par Mohammad Deif, en particulier l’Iran et le Hezbollah. Mais ces derniers évitent néanmoins à tout prix d’entrer dans un conflit ouvert avec l’État hébreu et Washington, sous peine de menacer leur survie.

Des combattants de l'aile militaire du Hamas exhibent du matériel militaire lors d'une parade à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en mai 2021. Photo AFP

Une croyance d’autant plus forte que le 7 octobre pourrait résulter d’une sorte de coup d'État de la branche militaire du Hamas – dont les liens avec Téhéran sont particulièrement étroits – sur sa branche politique. « Les dirigeants militaires à l'intérieur de Gaza ont clairement été la force dominante qui a conduit au 7 octobre », avance Khaled Elgindy. Déjà, avant la guerre, plusieurs observateurs se faisaient l’écho de dissensions entre l’aile militaire et politique, dont les dirigeants exilés au Qatar, au Liban, en Égypte ou en Turquie sont jugés déconnectés des réalités du terrain. Un fossé qui se serait creusé d’année en année, jusqu’à ce que les signaux apparaissent clairement ce 7 octobre. « Il n'y a pas un seul Hamas, pointe Khalil Sayegh, mais différentes opinions au sein du mouvement. Semblables aux Frères musulmans, il y a ceux qui croient en la politique et en la résistance armée simultanément. Et les radicaux plus révolutionnaires également associés à une sorte de pensée messianique sur la fin de la bataille et l'idée d'une libération totale. Ces derniers ont toujours constitué le noyau de l'aile militaire à Gaza, et ce que nous avons vu le 7 octobre peut être la prise de pouvoir de ces personnes représentées par Sinouar et Deif sur les autres factions. » Mercredi, l'attitude d'Ismaïl Haniyé semble avoir illustré ces rivalités. Lors de sa rencontre avec le ministre turc des Affaires étrangères, le chef du bureau politique du mouvement aurait déclaré que le Hamas démantèlerait sa branche armée après la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967.

Lire aussi

Retrait israélien du sud de Gaza : le début d'une nouvelle phase de la guerre ?

Sent-il le vent tourner pour la branche militaire ? Six mois plus tard, la guerre bat toujours son plein bien que les forces israéliennes dans le sud de l’enclave se soient majoritairement redéployées début avril après une annonce surprise de l’armée. À plusieurs égards, le Hamas à Gaza a échoué à remplir ses objectifs. S’il avait certainement prédit une riposte d’ampleur après la pire attaque jamais commise contre Israël, il semblait compter sur certains leviers pour freiner les représailles de Tel-Aviv et forcer un cessez-le-feu. « Le Hamas a essentiellement calculé qu'en raison du nombre d'otages, Israël ne ciblerait pas Gaza aussi intensément et aveuglément, suggère Khalil Sayegh. Si le pays se souciait d'un seul soldat auparavant, il fallait s'attendre à ce qu'il en soit de même lorsque des centaines d’Israéliens seraient capturés. Mais cela s'est retourné contre eux et les a surpris. » De son côté, Benjamin Netanyahu – qui n’a eu de cesse de déclarer que son objectif était de « démanteler le Hamas » – se targue régulièrement d’être à un pas de la victoire. Bien que Tel-Aviv soit aussi lancé dans une quête de projection de pouvoir, certains observateurs israéliens estiment toutefois que le pays a détruit près de 70 à 80 % de l’arsenal du Hamas et éliminé 10 000 membres sur les 30 000 qui le composent. Malgré leur dispersion, l’armée est également parvenue à tuer plusieurs combattants haut placés du mouvement islamiste dont le plus proéminent est Marwan Issa, chef adjoint des Brigades al-Qassam, et considéré comme l’un des organisateurs du massacre du 7 octobre.

« Trouver un compromis avec lui »

Mais, dans les faits, rien ne permet de garantir que la survie du Hamas à Gaza soit mise en péril. Depuis le début de la séquence, le mouvement islamiste ne fournit pas de chiffres sur les victimes dans ses rangs. « Il est très difficile de connaître l’état des pertes des militants ou de leur armement alors que nous ne connaissons que les projections des Israéliens », évalue Khaled Elgindy. « L'organisation (islamiste) semble en grande partie intacte et capable de prendre des décisions, estime pour sa part Nathan J. Brown, professeur de sciences politiques et d'affaires internationales à l'université George Washington. Les dirigeants israéliens semblent jusqu'à présent l'avoir seulement endommagée. » Sur le terrain, celle-ci disposerait encore de près de la moitié des tunnels qu’elle contrôlait dans l’enclave. Yahya Sinouar et Mohammad Deif, principaux cerveaux du 7 octobre, échappent toujours à la traque de l’armée israélienne.

« Il n'y a pas un seul Hamas »

Malgré leurs erreurs de calcul, les dirigeants de la branche militaire du Hamas peuvent sans doute ainsi se réjouir des succès obtenus. Du fait, surtout, que le retour au statu quo est impossible. « Le 7 octobre semble moins s'inscrire dans le cadre d'une campagne stratégique soutenue que dans celle d'une manœuvre audacieuse visant à secouer une situation que le Hamas jugeait intolérable, poursuit Nathan J. Brown. De nombreux dirigeants de l’organisation considéreront probablement que les attaques ont réussi et qu'elles l’ont placée dans une position dominante au sein du mouvement national palestinien, montrant que les autres structures sont faibles et inefficaces. »

Lire aussi

Malgré la campagne destructrice d'Israël, le Hamas résiste encore à Gaza

Si Israël et Washington – qui pousse pour une « Autorité palestinienne revitalisée » aux manettes à Gaza et en Cisjordanie – refusent toute présence du Hamas dans une future gouvernance unifiée, le 7 octobre semble avoir démontré aux yeux d’une partie de la population que tout cabinet qui n’inclurait pas le mouvement militant est dénué de légitimité. En dépit des ressentiments à Gaza, le groupe islamiste et ses représentants continuent de jouir d’un soutien massif. Selon le sondage précité, près de trois Palestiniens sur quatre (71 %) estiment que les attaques du 7 octobre étaient justifiées, soit quasiment la même proportion qu’en décembre (72 %). « Le Hamas doit faire partie de la solution. Sinon, il fera partie du problème, souligne Khaled Elgindy. Il n’est pas possible de l'effacer de l’équation : il ne sera pas détruit militairement et cessera encore moins d’être pertinent sur le plan politique. La seule façon d’avancer est de trouver un compromis avec lui. » Un constat qui semble d'autant plus s’imposer que les deux acteurs présents à Gaza, le Hamas et Israël, s’opposent à ce que la gestion de l’enclave soit confiée à l’AP après la guerre. « Le nouveau gouvernement palestinien a vu le jour sans la participation des autres factions, sur une initiative de Mahmoud Abbas, et ne bénéficie pas de l’unanimité des Palestiniens », pointe Walid Kilani à propos du cabinet établi au mois de mars suite à la démission fin février du précédent exécutif.

Face à cette impasse, les observateurs s’accordent sur une chose : la question palestinienne promet son lot de pessimisme. « Toute tentative d’exclure le Hamas saperait les accords d'après-guerre et toute tentative de l'inclure sera inacceptable pour Israël et les États-Unis. Cela signifie qu'il n'y aura peut-être pas de période claire le jour d’après. Et qu’à court et moyen terme, l’avenir sera sombre », prédit Nathan J. Brown.

*Le prénom a été modifié

Dans la matinée du 7 octobre 2023, Sana*, résidente de Gaza âgée de 27 ans, exulte : « Nous sommes tous fiers de ce que le Hamas a fait », martèle-t-elle au nom de l’ensemble des habitants de l’enclave sous blocus. L’opération Déluge d’al-Aqsa, annoncée dans un message audio préenregistré par Mohammad Deif, chef de l’ombre de l’aile militaire du Hamas, les...

commentaires (13)

Je suis d’accord avec ce commentaire. Le Hamas n’a jamais revendiqué que la destruction pure et simple de l’Etat d’Israel. Il est donc hors jeu. Pour Netanyahu je pense que s’il y a des élections il pourrait être renvoyé devant la justice d’Israel.

Lumbroso Alain

17 h 09, le 29 avril 2024

Tous les commentaires

Commentaires (13)

  • Je suis d’accord avec ce commentaire. Le Hamas n’a jamais revendiqué que la destruction pure et simple de l’Etat d’Israel. Il est donc hors jeu. Pour Netanyahu je pense que s’il y a des élections il pourrait être renvoyé devant la justice d’Israel.

    Lumbroso Alain

    17 h 09, le 29 avril 2024

  • J’entends parler de la reconnaissance d’un état palestinien sans le Hamas. C’est tout à fait compréhensible. Le Hamas doit s’effacer et laisser les palestiniens prendre leurs destinées en main, un état démilitarisé et sans l’esprit d’ une vengeance terroriste. Mais tout comme le Hamas doit être écarté, Netanyahu et sa clique doivent l’être également.

    Mohamed Melhem

    18 h 50, le 21 avril 2024

  • Il faut attendre la fin de la guerre pour se prononcer. S'il faut à chaque fois sacrifier des Gazaouis par milliers pour remettre la Palestine sur table des négociations, la guerre et la Cause finira par faute de combattants. Le feu risque de se propagber dans d'autres lieux qu'on croyait sûrs grâce à une "paix froide", mais d'ici la fin de la guerre, on verra tant d'innocents perdre l'espoir, sinon la vie...

    Nabil

    22 h 15, le 19 avril 2024

  • IL A QUAND MEME REUSSI A REMETTRE LA CAUSE PALESTINIENNE SUR L,AGENDA INTERNATIONAL ET A REVELER AU MONDE ENTIER, OCCIDENT SIONISE EXCEPTE, LA VRAIE FACE DU SIONISME NAZISTE QUI GOUVERNE LA PALESTINE USURPEE. SEPT MOIS UNE ARMEE QUI SE CROYAAIT INVINCIBLE N,A PAS PU DEFAIRE UNE QUARANTAINE DE HAMASSIS, CHIFFRE AVANCE PAR NETANYAHU. DONC VAINCUE. ET S,ETANT LANCE DANS DES MASSACRES GENOCIDAIRES CONTRE LE PEUPLE PALESTINIEN.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 41, le 19 avril 2024

  • A luta continua !

    Chucri Abboud

    14 h 22, le 19 avril 2024

  • "… Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ? …" - la question est: le peuple palestinien est-il mieux maintenant qu’il y a six mois?…

    Gros Gnon

    14 h 04, le 19 avril 2024

  • Palestine vaincra !

    Chucri Abboud

    14 h 03, le 19 avril 2024

  • " Hamas"...agent local d Israël ?

    Marie Claude

    13 h 01, le 19 avril 2024

  • Israël n'est plus une terre d'accueil sûre et ne jouit plus de la même bienveillance occidentale qu'avant le 7 octobre : le capital de sympathie qu'il avait engrangé à ce moment-là est parti en fumée face au génocide qu'il a commis. Et pour ceux qui parlent d'hôtels 5 étoiles, I.Haniyé a quand même perdu trois fils tandis que le fils de Netanyahou n'est pas au front et se prélasse en Floride!

    Politiquement incorrect(e)

    12 h 22, le 19 avril 2024

  • Les gazaouis sont loin d’être dupes. Ils entendent les responsables du Hamas dire que par le sacrifice ils gagneraient la guerre, pendant que leurs chefs sont dans des hôtels 5 étoiles à recenser les morts et les destructions de Gaza et surtout des innocents morts pour rien. Les jours de ce parti terroriste sont comptés quoi que l’on dise n’en déplaise aux partisans des assassins qu’ils veulent les faire passer pour des défenseurs de la cause. Quelle est la proportion des morts innocents tombés à Gaza par rapport aux terroristes qui ont déclenché ce massacre et se cachent dans leurs trous?

    Sissi zayyat

    11 h 41, le 19 avril 2024

  • Le Hamas a-t-il atteint son but? Tout dépend duquel on parle. La barbarie de l’attaque du 7 octobre n’était pas gratuite. Elle avait pour objectif de provoquer une brutale riposte israélienne qui, s’apparentant à un génocide, discréditerait l’État hébreu et stopperait les rapprochement en cours avec les pays arabes. Plus de 30 000 civils morts: sur ce plan, l’opération est bien une réussite. Sauf que ce résultat n’est sans doute que provisoire. La "normalisation" correspond à des buts se situant à un niveau où le sort des malheureux palestiniens n’entre guère en ligne de compte.

    Yves Prevost

    07 h 48, le 19 avril 2024

  • Le Hamas a ouvert une occasion de démontrer que par ses sacrifices, il a ouvert la boîte de Pandore. Le Hamas a fait une chose inouïe qui a choqué Israël par sa bravoure, mais a commis une erreur innommable en tuant 1171. Civils pour la plupart, et possible parmi eux des juifs qui soutiennent deux états. Et les otages, il fallait des leurs entrée à Gaza, les libérer complètement sanas rien réclamer.

    Mohamed Melhem

    04 h 45, le 19 avril 2024

  • Le Hamas est indestructible , il renît sans cesse de ses cendres , il continuera indéfiniment à fatiguer les sionistes , exténués , à les narguer , à les épouvanter jusquà ce qu'ils finissent par se demander s'il ne serait pas mieux pour eux de quitter cette Palestine maudite et de retourner dans les pays d'où ils étaient venus . Ils ne sont pas d'ici !

    Chucri Abboud

    03 h 38, le 19 avril 2024

Retour en haut